A la démission !
Il y a quelques jours, le monde entier fut ébranlé par un scandale financier touchant l’univers des paradis fiscaux et de ceux qui en profitent jusqu’ici quasiment inaccessibles. Une affaire sans précédent découlant des « Panama papers » qui vont aussi sans doute marquer l’histoire du journalisme car en effet, et il est utile de le mentionner, c’est le Consortium international des journalistes d’investigation qui a mis à nu ces secrets si jalousement gardés, preuve encore de la force du quatrième pouvoir. En faisant une petite récapitulation des révélations chocs des « Panama papers », il s’agirait de « 11,5 millions de documents émanant d’une firme panaméenne de domiciliation de sociétés offshore, Mossack Fonseca, qu’a pu se procurer le journal allemand Süddeutsche Zeitung. Ces documents remontent à 1977 et vont jusqu’en 2015 », selon le journal Le Monde. Dans ces 11,5 millions de documents se trouvent les noms de pas moins de 128 responsables politiques et hauts responsables publics de plusieurs pays dans le monde qui ont eu recours à des sociétés et montages offshores dans les paradis fiscaux pour dissimuler leurs actifs et ainsi ne payer aucun impôt ou carrément servir pour le blanchiment d’argent.
Parmi les noms dévoilés figure celui du Premier ministre islandais qui se trouvait donc empêtré dans ce scandale. Sigmundur David Gunnlaugsson, Premier ministre islandais, a détenu avec son épouse une société aux îles Vierges britanniques, selon le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) à l’origine des « Panama papers ». Chose logique dans les pays qui se prévalent démocratique et que l’éthique politique et la conscience citoyenne exigent, sa démission fut requise par le parlement et son parti politique. Mis à part le parlement, le parti du progrès et le parti de l’indépendance, des milliers d’islandais ont manifesté leurs désirs de voir ce Premier ministre démissionner en manifestant devant le parlement lundi en jetant des œufs et du fromage devant cette institution. Dénouement attendu car le mardi même, le Premier ministre islandais démissionnait de son poste.
Un autre évènement avait tenu à peu près le même scénario il y a quelques semaines à cause des attentats tragiques de Bruxelles. Le 24 mars 2016, deux ministres belges dont le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Justice déposent leurs démissions et pour cause, tous deux se sentent responsables et invoquent alors une raison d’erreur dans le suivi des attentats bruxellois. Un exemple louable d’autant plus qu’il s’agit de personnages clés dans la gestion des affaires d’un Etat. Leurs démissions, cette fois, ont été refusées par le Premier ministre belge.
Dans un pays à l’est de l’Afrique, pas moins de 20 millions de citoyens réclament un changement radical au niveau de la gestion des affaires de l’Etat. Il est vrai qu’ici bas, si l’on proteste en jetant des œufs et du fromage, que l’on ne fera sûrement pas faute de ne pas en avoir assez pour les jeter au pied de nos chers dirigeants, on s’expose à une réplique de taille avec des jets de gaz lacrymogène et peut être même pire, mais le verre est plein et a débordé depuis longtemps. Dans un pays où l’on crie partout Etat de droit et démocratie, l’expression de ces quelque 20 millions de personnes devrait être une raison suffisante si dans des pays tels que la Belgique, il n’est nul besoin que démission soit réclamée, prise de conscience y obligera, mais non, pas ici bas. Les 20 millions de citoyens ont été témoins du froid entre le président de la République et le Premier ministre, les deux personnalités ne s’entendent plus. Entre des RRI plus que décevantes et loin d’être de simples erreurs comme en Belgique, des scandales d’exportation illicite des richesses naturelles et de bois précieux à la hauteur des révélations de paradis fiscaux et de blanchiment d’argent, un développement qui tarde à voir le jour et le mécontentement de toute une population dépassant les milliers de manifestants devant le parlement, qu’attendons-nous pour prendre nos responsabilités et montrer le Premier et le bon exemple ? A bon entendeur.
Ny Aina RAHAGA
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