Les voleurs de bovins sont de nouveau en activité et reviennent à la charge. Ils sèment la terreur dans plusieurs districts du pays, notamment dans le sud. L’on se souvient de la dernière attaque musclée mener par plusieurs centaines de dahalo à Iakora et un gendarme y a même laissé la vie. Cette situation n’est pas prête de s’améliorer et ce malgré la présence des éléments spécialisés de la gendarmerie dont l’Unité anti-dahalo (USAD). Une nouvelle alerte a même été enregistrée quelques jours après ledit assaut, mais pour cette fois, la menace a été lancée contre le village de Ranotsara, pour la simple raison que les zébus de cette localité ont été emmenés et gardés dans ce lieu pour plus de sécurité et afin de fuir les bandits. Cela étant, les unités spécialisées ont été dirigées dans ce village depuis lundi pour une mission de sécurisation. Par ailleurs, il n’y a pas qu’à Ikora que les dahalo dictent leur loi. Le district de Betafo en souffre également. Jeudi, une attaque de dahalo a aussi fait un mort dans ce district. Mais encore, ces derniers parlaient de représailles, replongeant les habitants  de nouveau dans la terreur. Selon les informations recueillies, les femmes et les enfants ont commencé à quitter les lieux et il ne reste plus que les hommes qui gardent les biens. Toutefois, ils sont aussi terrorisés et leur seule satisfaction s’est de savoir femmes et enfants sont en sécurité ailleurs.

Une lutte perpétuelle

Jusqu’à présent, aucune solution n’a encore été trouvée concernant ce phénomène. Plusieurs opérations de sécurisation ont été menées, mais bien que cela enregistre une réussite, ce n’est que de façon provisoire. Lors d’opération de répression des forces de l’ordre, les dahalo trouvaient une planque tranquille et attendent seulement que la situation se tasse. Après quoi, ils reviennent aussitôt à la charge. La lutte contre les dahalo est aussi difficile, non seulement ils sont supérieur en nombre, mais aussi « armés jusqu’aux dents ». D’autant qu’ils ont une bonne connaissance du terrain. Une source de dire que les dahalo  portent les mêmes uniformes que les forces de l’ordre qu’il serait difficile de les distinguer. Dans le district de Tsiroanomandidy, la situation a empiré et des morts ont été comptés. Des éléments des forces de l’ordre ont été envoyés sur les lieux et le résultat est attendu.

Njara Fih