Une coupable manifestation originale d’un état d’esprit banal
Juché sur son cheval de fer et dépasser le cortège présidentiel, du culot qui prête à toutes les interprétations. Un simple défi d’une témérité sans grand mérite, un témoignage de l’exaspération que partagent nombre d’usagers face un excès d’autorité au mépris de l’incommodité supportée par des centaines ou plus d’automobilistes durant plusieurs minutes plus d’une fois quotidiennement, au bénéfice de la sécurité, du confort, de la fantaisie d’une seule personne dans un système empli de mégalo et de parano, caractéristique des régimes bananiers. S’agissant en l’espèce d’un vazaha comme auteur du fantaisiste et coupable « exploit », il n’est pas fantaisiste de suspecter dans le comportement du motard un geste irrévérencieux à l’égal d’un bras d’honneur à l’endroit de la République et du peuple. Il n’est pas déplacé de supposer une telle hypothèse tant trop de vahiny s’imaginant en terre conquise ne se privent pas de manifester une vaniteuse arrogance à l’endroit de la population et des institutions du pays. Ici comme ailleurs, il est des moments où les attitudes de communautés étrangères expliquent des réactions de xénophobie sans justifier celles-ci. A titre d’exemple en Europe la méfiance voire le rejet des musulmans puise ses racines dans l’extrémisme des islamistes. A l’égal dans un tout autre ordre peut-être paroles et gestes teintés d’un relent colonialiste avec une connotation de racisme tantôt honteux parfois éhonté, s’expriment sans vergogne et se résument dans cette pensée fascisante, chassée un temps revenant au grand galop : « j’aime ce pays, ah si seulement il n’était pas peuplé de Malgaches ». Dans leur suffisance les nostalgiques d’un temps révolu (révolutionné) comparent des incomparables, les millions d’immigrés chez eux et les milliers d’expatriés ici. Les termes choisis d’un côté immigré et de l’autre expatrié en racontent déjà l’entendement d’une considération différente, c’est sans doute pour mieux occulter une différence d’approche entre celle de l’immigré qui là-bas est en quête d’une place au soleil, alors qu’ici ils s’accordent naturellement un droit acquis de conquête. Nombreux vahiny inclinent à vouloir réduire à une soumission servile la gentillesse d’un accueil, et à dénoncer une susceptibilité dans la rétivité à toute domination : à l’exogène le droit d’humiliation à l’indigène l’obligation d’humilité. On ne changera pas l’ordre de la nature à prêcher l’idéal. Il est besoin de se rendre à l’évidence et de se faire plus réaliste. En chacun sommeille un penchant à vouloir conquérir, il serait illusoire de chercher à rogner les griffes des plus rapaces, il appartient aux plus doux de se faire des ongles plus acérés. Les plus cyniques ricanent peut-être, mais au moins pour l’instant ils ravalent les sarcasmes à propos de la turpitude de la classe dirigeante du pays. De biens mal acquis, de politiciens pas très propres il y en a eu ces derniers temps en Allemagne, en Grande-Bretagne et en France. Ils ont de l’avance en ce domaine, ce n’est pas une consolation, car ici on risque d’accumuler encore plus de retard pour l’assainissement, il y a fort à faire en la matière.
Léon Razafitrimo
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