Amnistie – Existence de magouilles
Dans une lettre en date du mercredi 3 avril dernier, portant le numéro 48-PM/CAB/CC/AI, le Premier ministre a informé la ministre de la Justice d’une information relative à l’existence de « racket ou corruption dans le cadre de la procédure d’octroi de l’amnistie large et de plein droit » à la Commission spéciale de la Cour suprême. La même missive signée par Omer Beriziky, détaille un acte qui pourrait nuire au processus d’apaisement voulu par l’amnistie.
« Il est en particulier rapporté qu’un greffier s’est permis de racoler par téléphone des personnes concernées par l’amnistie pour leur offrir son service, en alléguant ou en laissant entendre que sans son intervention, toute démarche en vue de l’octroi d’amnistie échouera », a notamment avancé la lettre en question. Si on se fie encore à cette dernière, des personnes ayant été dans la liste des premiers amnistiés en auraient été victimes sans préciser de qui il s’agit. « Des personnes ayant déjà bénéficié de l’amnistie dans la première liste auraient signé chacune un formulaire préétabli, en guise d’acte de saisine de la Commission spéciale, présenté par un greffier contre le paiement d’une importante somme d’argent », affirme encore la lettre.
D’après le Premier ministre, si une telle information s’avère fondée et confirmée, « vous (la Garde des Seaux, ndlr) admettez avec moi la gravité de ces agissements délictueux de ce greffier et de ses éventuels commanditaires et complices ». En effet, d’après Omer Beriziky, de tels actes risquent fort de « compromettre, non seulement la crédibilité des magistrats de la Commission spéciale de la plus haute juridiction judiciaire du pays, censés donner l’exemple d’honnêteté et devant statuer en toute indépendance et impartialité, mais surtout les objectifs et les résultats escomptés par les acteurs politiques signataires de la Feuille de route du 17 septembre 2011 et le Législateur, ainsi que la Communauté internationale ». Le Premier ministre a ainsi rappelé à Christine Razanamahasoa l’importance de l’amnistie afin de permettre au pays d’organiser bientôt des élections libres, démocratiques, transparentes et surtout crédibles pour la sortie de crise.
Mesures sévères
Dans tous les cas, le chef du gouvernement estime que des mesures doivent être prises si des actes de corruption existent réellement. « En cas de découverte d’acte de corruption avéré, il y a lieu de poursuivre sans état d’âme ni faiblesse les auteurs présumés », a-t-il indiqué à Christine Razanamahasoa. D’autant que, d’après encore le Premier ministre, les magistrats sont parmi « les agents publics classés comme les plus corrompus par les organismes spécialisés… et la presse ne cesse d’en faire écho en de nombreuses circonstances ». Le chef du gouvernement estime donc qu’il importe de prendre « les mesures les plus sévères qui s’imposent en cas de preuve de corruption ». D’ailleurs, il a demandé à la ministre de la Justice de lui faire part « des mesures que vous avez prises pour la moralisation et l’efficacité de la procédure d’octroi d’amnistie ».
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