Marché noir de médicaments – Le fléau gagne les gares routières
La situation devient de plus en plus alarmante. La vente illicite de médicaments ne se cantonne plus aux rues mais s’étend actuellement aux gares routières. Les vendeurs ne se cachent plus et exposent leurs marchandises au grand jour. Les passagers qui vont faire un long voyage constituent les principales cibles de ces vendeurs illicites opérant dans les gares routières. Principale marchandise : le nautamine. Il s’agit d’un médicament utilisé pour la prévention et le traitement du mal de transport. Seuls les personnes âgées de plus de 2 ans sont autorisées à le prendre. « Nous jugeons bénéfique de vendre ce médicament auprès des voyageurs car bon nombre d’entre eux supportent mal les longs déplacements en voiture », indique un vendeur de nautamine à la gare routière du Fasan-karana. Le nautamine fait partie des médicaments dont l’achat ne nécessite pas d’ordonnance même en pharmacie. Il suffit juste de prendre un à un comprimé et demi, une demi-heure avant le départ et le tour est joué pour les adultes.
Prolifération des vendeurs illicites
Le quartier d’Ambohipo a toujours été connu par la présence des vendeurs illicites de médicaments. Ces derniers ne cachent plus leurs activités. Ils exercent au grand jour et sans gêne au vu et au su des passants. Lorsqu’on arrive à Ambohipo, les personnes qui opèrent dans ce secteur vous accueillent dès la descente du taxi-be. « Voulez-vous acheter du médicament ? Ou tout simplement ils crient ‘médicament ?’ ». La réalité est certes banale qu’elle ne suscite pas l’attention des responsables. Nombreuses personnes se plaignent de la qualité des médicaments vendus dans les rues. « Le médicament que je cherchais est trop cher en pharmacie et j’ai décidé de venir ici à Ambohipo pour m’en procurer. Une fois arrivé à la maison, j’ai remarqué que ce n’est pas du tout le médicament que je cherchais que contenait la boîte », confie une victime de l’arnaque de ces vendeurs de médicaments de rue. Pour le moment, aucune action concrète pour la lutte contre le marché noir de médicaments à Madagascar n’est entamée. Au sein du ministère de la Santé publique existe déjà un comité de lutte contre la vente illicite de médicaments. Ses actions ne sont pas palpables alors que le nombre de vendeurs illicites ne cesse d’augmenter.
Certains médecins dans la combine
La plupart des médecins ayant leur cabinet aux alentours du quartier d’Ambohipo s’approvisionnent également auprès des « grossistes illicites ». En se faisant ausculter chez certains d’entre eux, le patient n’a plus besoin de se déplacer dans les pharmacies pour acheter les médicaments dont ils ont besoin. Tous les médicaments nécessaires existent déjà chez eux et ils les proposent à prix réduit.
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