L’association Ainga Aides, œuvrant à la lutte contre le Sida en milieu carcéral, a enregistré une dizaine de détenus porteurs de VIH/Sida sur les 380 examinés, la semaine dernière, dans les 7 régions de la Grande île. En 2018, l’association a pu compter 18 personnes atteintes du virus. Le nombre ne cesse d’augmenter et il faut un maximum de sensibilisation pour ne pas contaminer tout le monde. Une des raisons qui a d’ailleurs poussé l’association à renforcer son intervention. Pour ces nouveaux cas, la mode de transmission n’a pas été encore définie mais en tout cas, celle par voie sexuelle n’est nullement à écarter. L’association est composée de 700 membres qui prennent en charge les détenus mais également des mères et enfants issus de familles défavorisées et des consommateurs de drogues.  « L’objectif de l’association est de freiner la propagation du VIH /Sida. Ceux pris en charge bénéficieront en effet d’un encadrement sanitaire et d’une prise en charge. Nous intervenons également dans le domaine de la nutrition », a souligné la coordonnatrice de l’association, Mananarisoa Ravelohanta. L’association a effectué un atelier auquel elle a pu concevoir son plan stratégique pour les 5 ans à venir, la fin de la semaine dernière.

Ericka