Les syndicats des travailleurs doivent dénoncer leurs sociétés respectives en cas du non respect de la révision salariale selon le Fisemare. L’augmentation salariale est de l’ordre de 8.05% pour le secteur privé et l’application est effective à partir du mois de février dernier. Cette hausse a été décidée par l’association des syndicats des travailleurs et par les représentants des entreprises. Nombreux empochent encore une somme inférieure au salaire minimum d’embauche à chaque fin du mois  soit en dessous de 133 000 ariary. Mais comme le décret adopté au mois de février dernier le stipule, la hausse est obligatoire pour ceux qui touchent la somme inférieure ou égale à ce montant. Le non respect de la loi serait passible de sanction selon toujours le Fisemare. « Il ne faut pas attendre qu’il y ait contrôle ou inspection, les syndicats des travailleurs peuvent dénoncer tout non respect de ce décret », explique le représentant du Fisemare.

Pour les salariés touchant la somme supérieure au SME, ils peuvent réclamer une augmentation par le biais de leur syndicat. La décision de l’appliquer ou non dépend entièrement des patrons des sociétés selon toujours les explications reçues. « Etant donné la faible pouvoir d’achat de la plupart de la population, il est bien évident de revendiquer une augmentation salariale. Il suffit de bien convaincre les employeurs », explique-t-il. Toujours est-il que bon nombre des salariés ne sont pas satisfaits de leur dû et doivent en effet effectuer une activité supplémentaire pour subvenir aux besoins de leur famille. En 2010, l’association des syndicats des travailleurs a proposé un SME de 220 000 ariary mais les entreprises ont opposé un refus catégorique. Pour l’association, cette somme est convenable et permettra aux employés d’honorer comme il se doit leurs charges diverses.

Ericka