Insécurité, banditisme et criminalité – Plainte incessante de la population
La question de l’insécurité aussi bien rurale qu’urbaine est redevenue de nouveau d’actualité et pour l’opinion publique et pour les responsables politiques et militaires ces derniers temps avec des attaques à main armée, la série de kidnappings dans la capitale ainsi que des vols de zébus dans les zones rurales. Il n’y a pas eu une véritable période d’accalmie auparavant, mais la réalité est tout autre dans le pays, ce qui remet en question le rôle même des dirigeants jusqu’au plus haut niveau du pouvoir et de l’appareil d’Etat.
Les vols de zébus battent leur plein
L’insécurité règne dans les zones rurales. Il ne se passe pas un jour sans qu’on entende parler des vols de zébus. Si on se réfère d’habitude dans la région du Sud, ce phénomène touche presque toutes les régions de l’île depuis maintenant quelques années. Armées jusqu’aux dents, les voleurs de bœufs ne choisissent plus leurs cibles ni les heures pour attaquer. Ces derniers opèrent même au petit matin. Par peur pour leur vie, les populations préfère fuir leurs habitations pour s’installer dans la forêt.
En effet, plusieurs personnes ont trouvé la mort dans les zones rurales à cause des attaques perpétrées par ces dahalo. Ces derniers n’hésitent pas à tuer pour avoir ce dont ils convoitent. En plus, c’est rare de les voir partir avec quelques centaines de zébus sans assassiner leurs victimes. Et pour ne pas finir entre les quatre planches, la population préfère tout laisser.
L’insécurité dans la capitale gagne du terrain
De jour comme de nuit, l’insécurité dans la capitale gagne de plus en plus de terrain. Les habitants se sentent aussi de plus en plus exposés aux agressions sous toutes leurs formes dans les rues, dans les ruelles, etc. Depuis quelques temps, la criminalité continue de tendre ses tentacules un peu partout avec des dimensions plus graves. Et certaines personnes sont nostalgiques du temps où l’on pouvait se promener dans la rue en toute sécurité, même la nuit. « Avant, les rues étaient sécurisées. On pouvait se balader en famille sans courir de risque. Aujourd’hui, l’atmosphère est lourde de menaces. On croise des individus louches dont l’intention est palpable. En plein centre-ville, le nombre des éléments des forces de l’ordre, sur les routes les plus fréquentées est insuffisant. Il y a un gros problème d’insécurité », déclare un homme âgé de 60 ans.
Cette même réalité est vécue dans les périphéries de la capitale ou encore dans les zones côtières de Madagascar où les agressions sont devenues le lot quotidien des habitants. Là aussi, la présence des forces de l’ordre n’a plus l’effet dissuasif d’antan. Pas une journée, en effet, ne se passe sans que l’on apprenne qu’une personne a été attaquée ou menacée à l’arme à feu ou à l’arme blanche, qu’un commerçant s’est fait voler, qu’un autre a été tué ou qu’une petite fille, jeune fille ou encore une femme ont été victimes de viol.
Insécurité sous toutes ses formes
Comme dans bien d’autres pays, usurpation d’identité, détournement de mineurs, escroquerie, homicide, vol à l’arraché, agression ou encore extorsion se bousculent dans les rubriques des faits divers des principaux journaux nationaux. Cette situation accentue la peur et la crainte d’être un jour victime d’un de ces actes. Mais au-delà de ces actes criminels auxquels les habitants semblent être habitués, ce sont surtout les récentes actions criminelles qui ont quelque peu semé la panique parmi la population. D’ailleurs, les habitants de presque toute l’île ne peuvent plus s’aventurer hors de chez eux à la tombée de la nuit ou tôt le matin.
L’agressivité verbale est une autre paire de manches et une forme d’insécurité auxquelles les citoyens sont confrontées. Par exemple, une femme qui refuse de répondre aux avances d’un dragueur sera traitée de tous les noms. Une dispute née dans la rue peut entraîner un flot d’injures à faire rougir une tomate, et des obscénités énormes, en toute impunité et sans que personne n’intervienne. Même pas les autorités dans moult cas !
Nécessité d’une lutte efficace
A l’écoute des témoignages exprimés, il semble que la violence est montée d’un cran ces dernières années. Inutile de ressasser les raisons de cette recrudescence que tout le monde connaît. Le plus déroutant c’est que les délits se font avec plus de témérité et rivalisent d’ingéniosité. Toutefois, les agents de l’autorité publique n’arrivent pas à contenir les méfaits des bandits parce qu’ils ne peuvent pas être partout à la fois. Même si ces forces de l’ordre font tout ce qui est en leur pouvoir pour arrêter les bandits, parfois ils reviennent bredouilles car pendant qu’elles sont à la recherche des matériels adéquats afin de poursuivre les bandits, ces derniers sont déjà loin.
La violence physique, quant à elle, est partout et ne prévient pas. Du coup, on peut mesurer le degré d’inquiétude des citoyens. Il n’est pas interdit de penser que l’insécurité pourra être éradiquée mais cela nécessite une lutte efficace et une réelle implication.
Laurena Nany
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