C’est en pleine rue au cœur de la capitale, à Ambohipo plus précisément, que se passe l’histoire il y a de cela quelques jours. Une dispute entre un étranger et une femme, une belle de nuit, dit-on, a failli virer au drame. Selon les témoins, cette dernière avait dispensé ses services à l’étranger de passage dans le quartier qui, à la fin de l’acte, refusa de payer le prix convenu. Le gérant de l’établissement où se trouvaient ces deux personnes, voulant éviter de déranger les autres clients leur demanda de sortir. La femme le traina alors en pleine rue, éclatant le scandale au grand jour, en le tabassant en même temps.  Dehors, le client avait encore refusé de payer cette dernière qui n’arrêtait pas de monter le ton en enchaînant les coups de poing et les coups de pied, accompagnés d’insultes en tout genre  devant une foule au premier rang pour le sketch. Ne voulant toujours pas payer, les spectateurs avaient commencé à encourager la femme à réclamer son dû et commençaient en même temps à se chauffer. Finalement, le vazaha a sorti un billet de 5000 Ariary de sa poche, calmant un peu les ardeurs de la femme sans pour autant mettre fin à l’histoire. Il s’en sortait avec une chemise déchirée et quelques bleus sous les commentaires des spectateurs : « vazaha pas sage, tsy mandoa passage ».

Une situation presque similaire s’est passée dans un établissement aux abords de la RN1. Cette fois, l’étranger fut rué de coups par le fils d’une femme travaillant dans l’établissement en question, contrarié par la relation que sa mère entretenait avec le vazaha. Ce dernier, moins chanceux, a dû être transporté à l’hôpital car blessé avec un objet tranchant.

Ny Aina Rahaga