Comme étant représentant de la population, ceux qui se disent les mieux placés à connaître ses problèmes et ses besoins, les membres de la Chambre basse exigent que les noms des ministrables qu’ils ont proposés soient considérés. En effet, une partie des députés ont dressé une liste qu’ils ont déposée à Mahazoarivo et revendiquent à ce que leur choix soit pris en compte. Mais le dernier mot appartient effectivement au Premier ministre et au président de la République. Ces députés estiment qu’il est plus que temps de donner place aux vrais techniciens pouvant améliorer la situation et contribuer au développement. La situation dans laquelle se trouve actuellement le pays, il n’est plus question de prioriser des intérêts particuliers ou des partis politiques, seule la compétence doit compter. Mais il serait également difficile de se fier aux choix des parlementaires selon les observateurs. Pour ces derniers, les politiciens ont tendance à prioriser leurs avantages face à l’intérêt général, c’est un fait et il faudrait faire avec. « Il serait difficile de croire que la Chambre  basse aurait fait une proposition qui ne préserverait pas leurs intérêts », ont souligné les observateurs.

Le secteur privé intervient

Les parlementaires ne sont pas les seuls à attendre gros de la part du nouveau gouvernement, le secteur privé s’est fait également entendre. Pour Ntsoa Randriamifidimanana, président du Fivmpama, le Premier ministre devrait faire part d’un programme politique se concentrant sur les besoins de la population et qui devrait être pris au sérieux par son équipe afin que la réalisation soit effective et décentralisée. Et pour ce faire, le numéro un de Mahazoarivo a besoin d’une équipe efficace et compétente, ce qui confirme, encore une fois, l’importance du choix des deux premiers responsables étatiques. Dans ses propos, le président du Fivmpama a surtout insisté sur la création d’emplois. Un objectif que l’ancien gouvernement n’a jamais pu concrétiser.

Ralambomamy