Antananarivo se trouve, presque à toute heure, asphyxiée par les embouteillages. Des bouchons qui ne datent pas d’hier et tendent à s’aggraver d’année en année. Ces embouteillages, causant le ralentissement, voire le blocage de la circulation, sont causés par l’étroitesse des rues, les stationnements sauvages, l’invasion des marchands de rues et des charrettes, les nids de poule et l’insuffisance des panneaux de signalisation, pour ne citer que ces facteurs. L’incivisme et l’irresponsabilité des conducteurs y sont également pour beaucoup. Voilà que la réhabilitation de routes accentue les embouteillages.

En effet, depuis le début de la réparation de ces nids de poule, le calvaire continue pour la population parce que les bouchons empirent. Surtout pour les personnes qui doivent entamer leur journée, ils représentent un frein à l’enthousiasme matinal. Comme hier, plus d’une heure et demie pour le trajet Ampasika-garage 67ha Sud. Face à cette situation, les plaintes des usagers de la route sont quotidiennement visibles. « Est-ce qu’il est indispensable de retaper cette route à cette heure-ci ? On ne peut pas le faire pendant la nuit où la circulation est fluide. C’est un calvaire pour nous alors qu’il va se détériorer dans quelque mois, plus précisément 3 mois », souligne la population.

Laurena Nany