En collaboration avec Water Aid Madagascar, Nadene Ghouri, journaliste reporter de The guardian sise en Grande-Bretagne, est venue à Madagascar pour faire une investigation sur l’accès à l’eau potable. Durant deux semaines, elle a fait une descente à Morondava et Antsirabe pour voir de plus près la situation. D’après elle, Madagascar ressemble comme deux gouttes d’eau à un pays en guerre, comme l’Afghanistan, concernant le non accès à l’eau potable. « Le taux de malnutrition et non accès l’eau potable, assainissement et hygiène sont très élevés à Madagascar. Ce que j’ai vu à Morondava, la majorité des enfants de moins 5 ans sont les plus touchés alors que Madagascar est un pays très riche. Cela m’a vraiment touché le cœur de les voir vivre comme ça », dixit Nadene Ghouri.

Dans la ville de Bekalalo, les habitants n’ont que les rivières pour s’approvisionner  en eau alors que dans cette même rivière, ils se lavent et font la lessive, de même que les animaux. Pire encore, les habitants font leurs besoins sur la plage. Apparemment, ils en connaissent bien l’impact mais ils n’ont pas le choix. A Bekalalo, beaucoup de personnes sont atteintes  de diarrhée mais d’après elles, c’est courant. En effet, d’après une étude effectuée, Madagascar est le pays où l’on enregistre un taux plus élevé de diarrhée. De plus, 88% des malgaches ne possèdent pas encore des latrines.

Pour cela, la journaliste de The guardian se demande pourquoi Madagascar a un problème de malnutrition alors qu’on y trouve beaucoup de nourritures. Ainsi, elle lance un message au gouvernement malgache,

« Madagascar est l’un des pays les plus beaux du monde. Mais dans cette beauté se cache plusieurs problèmes dont la malnutrition, non accès à l’eau potable, assainissement et hygiène. Je reconnais que des actions ont été effectuées en collaboration avec les bailleurs et les Ong mais c’est la coordination qui manque. Donc pour se relever, la seule solution c’est de bien coordonner le travail. »

Laurena Nany