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Mardi 30 Avril 2024

ombre

Esquive qui peut !

« La peur apparait quand les gens commencent à perdre confiance en eux ». Voilà une bien belle citation. Le régime actuel semble trembler de peur à chaque petite rumeur qui se fait entendre sur n’importe quel petite chose. A tel point qu’on n’est plus étranger au fait que les tenants du pouvoir inventent et accusent à tout va. Il est devenu pratique courante ces deux dernières années de la part du président de la République de Madagascar (Prm) et de ses collaborateurs d’affirmer qu’untel complote une manœuvre de déstabilisation ou un tel autre prépare un coup d’Etat. Surtout lorsque le pouvoir n’arrive plus à contrôler quoi que ce soit. Aujourd’hui, même le plus petit rassemblement de citoyen, la plus petite manifestation, sont des coups d’Etat. En fait, les dirigeants actuels créent eux-mêmes les tensions sociales qui pourraient les exposer à une telle sanction. Cela à travers leurs agissements. Et dès que la moindre revendication pointe le bout de son nez, on en vient à cette imagination débordante caractéristique des cravates bleues. Ainsi donc, les grèves des greffiers et des agents pénitentiaires ou encore les manifestations syndicales qui auront lieu le 1er mai sont des coups d’Etat.

Pour cette bande de froussards, il existe déjà des coupables pré-désignés et le responsable de leur cauchemar n’est autre que l’équipe de la Transition. Equipe à laquelle appartenait pourtant le Prm et sans laquelle il n’aurait jamais pu espérer une seconde en être où il est actuellement. En fait, les seuls coupables sont au pouvoir depuis l’avènement de la IVème République. Lorsque les forces de l’ordre, pourtant bien renseignées sur les trafics de bois précieux et autres, ne font aucune interpellation, les seuls à pointer du doigt sont les dirigeants. D’ailleurs, le seul qui ait jamais été inquiété, proche d’eux, a pu sortir libre non pas de la prison mais carrément du territoire. Et à ce qu’on sache, ce ne sont pas les anciens de la Transition qui délivrent les passeports et autres papiers administratifs pour cela. Ou qui contrôlent l’entrée et la sortie de nos frontières si bien gardées. Actuellement, les agents pénitentiaires demandent à ce qu’il leur soit attribué un Secrétariat d’Etat comme c’est le cas pour la gendarmerie et la sécurité publique. Demande accompagnée de petites revendications comme la dotation en matériels comme pour le transfert des prisonniers ou en infrastructures pour solutionner la surpopulation carcérale. Simples comme réclamation et pourtant on aura beau se faire entendre, la situation ne changera pas et peut être jamais.

Face à tout cela, on se demande où exactement se trouve le rôle des partisans de la Transition et autres personnalités sur qui l’acharnement est perpétuel. Qu’on accuse à tort et à travers de fauteurs de troubles et de comploteurs. La solution est pourtant évidente pour le régime et se trouve à portée de main. En effet, les centaines de milliards d’ariary destinées à satisfaire le bon plaisir des prochains invités de la Francophonie pourraient être utilisées à bon escient. Au lieu de choyer ces invités, que les simples citoyens malgaches, les greffiers et les pénitenciers ne verront jamais et sur qui ils ne prêteraient même pas attention, on pourrait faire évoluer la situation dans laquelle se trouve le pays. Quelques problèmes résolus valent mieux que rien. Au lieu de faire construire des villas présidentielles qui, faute de locataire après le mois de novembre prochain, tomberont en ruine, l’Etat pourrait penser à rénover et élargir les infrastructures carcérales à Madagascar. Les pénitenciers auraient gagné une petite bataille face à ce qu’y gagnent le pouvoir, le respect et la stabilité. Puis dans le même temps, la sécurité publique en serait renforcée, étant donné qu’actuellement, nos prisons ne sont que des passoires. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres mais tous y gagneraient.

Voilà qu’on en arrive à tendre la perche aux tenants du pouvoir. Mais sûrement il est plus facile de se chercher un alibi, de porter le blâme sur quelqu’un d’autre à chaque fois. Mais il faut que nos dirigeants sachent que les balles vont fuser de toutes parts au cas où ils se seraient perdus dans leurs rêveries. Les drames qui se sont produits hier sont une autre preuve de cette irresponsabilité des autorités dirigeantes. Il s’agit bien sûr des accidents sur la route digue et sur la route nationale 4 ayant fait des morts et des blessés dont des écoliers revenant d’une sortie scolaire. En effet, ces accidents sont le résultat d’un régime faible qui ne prend aucune mesure face aux réels problèmes de la société. Et si toutefois une mesure est prise, elle ne sera que temporaire, rien que de la poudre aux yeux sans effet durable. D’après nous, le sauvetage du pays appartient à tous et non seulement aux dirigeants. Il est évident que ceux-ci en sont incapables et il n’y a pas de honte à prendre ses responsabilités, contrairement à ceux qui devraient servir d’exemple. Au moins, nous saurons que nous avons essayé de les raisonner et leur donner les moyens de réussir dans leur entreprise. Mais il semble qu’au sein du Hvm, aujourd’hui, le mot d’ordre est esquive qui peut, et tous en bleu ils s’y prêtent au jeu.

 

Ny Aina RAHAGA

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