Des fractures entre autres factures
Les organisations politiques subissent les effets de la crise au prix fort. Sous les yeux du public, une à une elles donnent actuellement le spectacle d’une décomposition lamentable. Il ne pouvait en être autrement. Les mésaventures du moment ne sont pas nécessairement les conséquences de la seule crise, elles résultent en grande partie de la fragilité même de la formation de ces organisations, fragiles par nature, vouées à un délitement dès la première épreuve sérieuse. Presque toutes les formations ont en commun le même schéma à leurs origines respectives, le regroupement de bonnes volontés et d’opportunistes autour du destin d’un homme à la conquête du pouvoir ou venant d’y accéder. Les discours ne constituent que des arguments pour cacher le vide intellectuel, l’absence de pensée construite, fondement indispensable d’une action politique. On roule pour une personne, que celle-ci commette une erreur et perde du terrain et c’est logiquement la débandade. C’est le sauve-qui-peut de tous les figurants que l’on appelle ici des acteurs politiques. En l’absence d’idéologie, c’est le seul chef qui construit une espèce de pensées unique, aussi mouvante que les humeurs à travers lesquelles il passe en fonction des circonstances. La crise a fait durant quatre ans des circonstances très variables, tous les chefs et petits chefs ont eu le temps de commettre des bourdes, et aujourd’hui ils passent à la caisse pour en payer la note : un vide qui se fait autour d’eux. De la classe politique telle qu’elle était, c’eut été d’une grosse naïveté d’attendre des réactions autres que les réflexes auxquels ils se sont habitués, prendre un train en branle et au besoin s’accrocher aux wagons déjà en marche. Avec cynisme chacun se justifie en reprenant une boutade d’une grande trivialité, trahissant ainsi une fidèle image des motivations des acteurs politiques « qui serait assez fou pour chevaucher sur une bête morte ? ». Le spectacle actuel ne fait que refléter la trame d’une identique construction, tous à la recherche de l’homme qui présente les chances de toucher en premier les rives de la traversée des élections. La nature, à ce que l’on dit, a horreur du vide, un seul homme ne suffit pas à remplir le vide d’idée. Ainsi ça devient un fourre-tout, viennent s’y engouffrer les plus petites idées comme les plus grosses, aussi dangereuses les unes que les autres pour ne pas avoir été bien maîtrisées, certaines clamées haut et fort alors que d’autres plus honteuses s’y tapissent hypocritement, égoïsme, ethnisme, nationalisme… Les électeurs ne désespèrent pas pour autant, et ils n’ont pas tort, il est tout à fait possible que dans le lot se trouve l’oiseau rare, avec toutes les qualités pour initier un mouvement conduisant à un changement. Pourtant il lui faudra bien du courage et un caractère bien trempé pour parvenir à résister à la contamination d’une classe courtisane, et aux manœuvres de phagocyte que ne manqueront pas d’entreprendre d’autres puissances influentes de la société nationale ou de l’étranger.
Léon Razafitrimo
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