Bien que Madagascar est de retour à l’ordre constitutionnel, la situation à Madagascar n’aspire toujours pas confiance aux investisseurs, il n’est nullement question de miser gros tant que la sécurité de l’investissement ne soit claire et rassurante. Restant dans ce cadre, la Banque africaine de développement a lancé officiellement, hier, le Projet d’appui à la promotion des investissements (Papi) dont le financement a été approuvé il y a 10 mois. L’objectif de ce projet est en effet de promouvoir les investissements privés à Madagascar pour une durée de 3 ans et demi. Le financement est de l’ordre de 7 millions d’Unité de compte soit dans les 28 milliards d’ariary. Une grande partie de cette somme sera allouée à l’investissement et le reste à l’appui au partenariat public-privé, à la gestion du projet ainsi qu’aux imprévus. Le projet vise loin et fixe un défi de parvenir à créer près de 120 000 emplois d’ici 2018, selon les explications du ministre d’Etat en charge des projets présidentiels, de l’aménagement du territoire et de l’équipement, Narison Rafidimanana, hier.

De nombreuses entités figurent parmi les bénéficiaires du projet dont les petites et moyennes entreprises du secteur textile qui seront d’ailleurs priorisées. Les jeunes et les femmes travaillant au sein de ces dernières seront dotés d’un cadre institutionnel plus favorable à l’investissement. « Le projet Papi, coordonné par l’Economic development board (Edbm), sera un moyen permettant d’améliorer le climat des affaires à Madagascar en renforçant la promotion de l’investissement », a souligné le ministre. Mais il faudrait également prendre en compte que les grandes entreprises minières et celles des nouvelles technologies de l’information et de la communication auront leurs quotités.

Ericka