Les riverains d’Ampasampito, surtout aux alentours de la gare routière, se plaignent des tapages nocturnes d’une maison de karaoké. Ce genre d’endroit est devenu très populaire depuis quelques années. Les habitants  ont déjà entrepris des procédures en justice à l’encontre de ce lieu. Une amende de 50 000 ariary, telle est la sanction infligée par la mairie d’An­ta­nanarivo pour ce genre d’endroit enfreignant les règles du code municipal d’hygiène. La fermeture temporaire ou définitive décidée par la Préfecture de police d’An­tananarivo est la sanction ultime, mais elle ne se produit que rarement. Les salles de karaoké sont devenus tellement populaires qu’elles fleurissent comme herbe au soleil actuellement. Il n’y a plus aucun coin de rue qui soit dépourvu de ce genre de lieu de divertissement. Normalement, l’ouverture d’une maison de karaoké exige le respect de nombreux paramètres, comme le respect de la fermeture à 21 heures ou la mise en place d’isolation phonique pour déranger au minimum les habitants aux alentours. L’on peut néanmoins en observer dans les zones dites interdites pour les tapages nocturnes comme près des églises, des hôpitaux et des écoles.  Et avec les bruits, l’état d’ébriété des clients et la prostitution qu’engendrent le phénomène, de nombreux citoyens n’arrivent plus à tolérer ces lieux. C’est avec impatience que les riverains attendent, de la part de la Commune urbaine d’Antananarivo, des efforts considérables pour endiguer ce « fléau » sonore.

RAM