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Mardi 16 Décembre 2025

ombre

Pour vous servir !!!

Les formules de politesse ne sont plus d’usage depuis longtemps et peut-être feront l’objet d’une prochaine réforme de la langue, tant française que malgache, dans le sens de la suppression. En fait, la politesse ou plus précisément les formules de politesse regroupent un ensemble de comportements sociaux entre individus visant à exprimer la reconnaissance d’autrui et à être traité en tant que personne ayant des sentiments. En quelques sortes, il s’agit donc d’un élément fondamental dans la réalisation du bien-être de tous, de la communauté entière. Elle demeure un ensemble de règles acquises par l’éducation et comporte une double finalité : faciliter les rapports sociaux en permettant à part des échanges respectueux et équilibrés et faire la démonstration de son éducation et de son savoir-vivre. Si la politesse disparait, il en sera de même dans ce cas pour le savoir vivre. Mais n’a-t-on pas déjà dépassé ce cap ? Après mûre réflexion sur le sujet, il semblerait que ce dernier soit depuis longtemps passer au statut de vestige des temps anciens. Notre société en atteste et surtout les agissements de ceux que l’on devrait prendre pour exemple. En effet, ceux d’un enfant ne sont que le reflet du comportement de ses parents et de l’éducation qu’il a reçu. Idem pour ce qu’il en est d’un peuple ou d’un pays, si un pays se trouve sous une montagne de problèmes insolvables, et que son peuple  n’arrive plus à sortir de la pauvreté, c’est que ses dirigeants en avaient voulu ainsi. Si un pays se fait piller de toutes parts, du Nord au Sud et d’Ouest en Est, des tréfonds de son sous-sol jusqu’à dans ses espaces aériens, et que son peuple vit dans une perpétuelle insécurité, c’est que les tenants du pouvoir en ont voulu ainsi. L’inaction de ces derniers  face à tous ces maux dont souffre Madagascar est consternante en effet. Les montagnes de grève ne se terminent jamais et ne sont pas sanctionnées de solution par les premiers responsables, même pas dans l’immédiat. Les montagnes d’embouteillages qui font peser sur nous un stress quotidien, et les montagnes de fumées qui tuent à petit feu nos poumons et nos organes vitaux. Les montagnes de licenciement abusif et de chômages qui nous condamnent à vivre dans un environnement impropre à la condition humaine et qui tue tout espoir d’une vie meilleure. Passons outre le fait que notre pays se fait voler ses richesses, que l’on a trop dit jusqu’à en avoir mal à la tête et au cœur, car plus récemment notre cher président a lui-même participé à violer nos cieux. Si au moins il s’agissait de personne en provenance de l’Afrique du Sud on aurait passé l’éponge, mais là, notre premier responsable à bord d’une compagnie en infraction douanière, quel toupet. Au delà de tous ces maux qui gangrènent la société malgache, bien au-delà se passent les magouilles en tout genre qui appauvrissent la multitude.

A bien y réfléchir, la formule n’a peut être pas totalement disparu mais comme toute langue doit soit évoluer soit mourir, sa signification ou plutôt sa perception a changé. Dans son autre sens, qui n’a rien  à voir avec la formule de politesse, la plus simple explication est le terme anglais « self-service ». On entend par là le fait de se servir soi même, de disposer et décider de n’importe quoi. Et voilà que tout s’explique et que tout prend un sens. La mode à Madagascar est donc au self-service et cela dans tous les domaines et à tous les niveaux. Comme toujours, il s’agit en premier des  gouvernants et des politiques non pas parce qu’on cherche des coupables mais tout simplement parce qu’ils ont voulu être les responsables. Eux qui disposent du peuple qu’on manipule avec toutes sortes de manœuvres démagogiques pour arriver à ses fins. Qui dispose des richesses du pays, que ce soit du sol ou du sous-sol, que ce soit du bois ou de la pierre, que ce soit des animaux ou des hommes. Il est vrai que le peuple doit servir sa Nation à travers les idées et  voies déterminées par les souverains en l’occurrence les dirigeants élus. Pour vous servir dans la quête du développement économique du pays, pour vous servir dans la recherche du bien commun. Mais on se pose la question de comment le faire si vous-même vous ne savez pas quoi faire de ce pays à part le brader ?! Comme nos ancêtres l’avaient si bien dit, « biby tsy manan-doha tsy mandeha », et bien c’est le cas actuellement. Ou si tête il y a encore, elle est séparée du corps depuis longtemps tellement l’écart social est énorme, car en effet, entre la classe dirigeante et la classe ouvrière, il existe un vide abyssal. Pour citer un homme plein de sagesse « vous dirigeants êtes là pour servir et non pas pour vous servir », et cela résume bien cette simple formule de politesse qui, selon sa définition, serait un gage de respect envers les autres et faisant foi de l’éducation que l’on a reçue. Pour être arrivé au sommet, il aurait quand même fallu être bien éduqué, mais ce n’est qu’une supposition.  Pour vous servir.

Ny Aina RAHAGA

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