Revendication des enseignants – Le délai des 14 jours est expiré
Malgré les menaces de la plateforme des enseignants, le ministère de tutelle n’a pas cédé aux « caprices » de ces personnels de l’éducation.
Pour rappel, ces personnes ont tenu plusieurs conférences de presse le mois d’avril dernier, pour essayer de convaincre les responsables de bien vouloir considérer leurs revendications. Ils ont ainsi donné un délai de 14 jours pour que les cinq points cités, lors de ces exposés, soient réalisés le plus vite possible. Il s’agissait en effet, du paiement des vacations juste à la fin de chaque examen officiel, la rémunération salariale des enseignants Fram en attendant le recrutement et d’augmenter le quota à 20 000 par an, d’intégrer directement les enseignants sortants des écoles normales, d’améliorer les indemnités des enseignants, et de prendre en compte le cas des personnels administratifs et d’appui. Le délai a été dépassé le 4 mai dernier. Et face à cette situation, dont les têtes de file de la plateforme ont qualifié de « non considération aux revendications syndicales », ils ont l’intention de passer à une vitesse supérieure, et de tenir un mouvement d’avertissement ce lundi 09 mai 2016, auprès du siège du ministère de l’Education nationale à Anosy. Mais pour mieux appréhender la situation avant le jour J, ils comptent également tenir une conférence de presse ce jour à l’Institution nationale de formation pédagogique (INFP) à Mahamasina.
Sur un point de vue général, les normaliens se sont ralliés aux enseignants Fram, et ont décidé de laisser de côté leurs comportements ‘diplomatiques’, pour se lancer dans la méthode forte qu’est la manifestation directe. Et pourtant, force est de constater que ces personnes ont constitué, autrefois, l’exemple de ce que devrait réellement se comporter un éducateur face à n’importe quelle situation.
Vahatra Ny Aina