Sortir du trou noir
La population sans exclusive vit la période actuelle comme un passage particulièrement éprouvant. De façon consensuelle, tout le monde s’accorde dans une volonté, celle d’en sortir. De manière aussi inclusive et consensuelle une unanimité partage la foi que les élections seules offrent l’unique solution de sortir de ce gouffre. Dans cette logique, le choix pour tenir les élections dans les conditions adoptées et dans les circonstances qui sont, a toutes les chances de l’emporter si l’on devait organiser un référendum qui présente la possibilité de choisir entre cette solution et toute autre formule.
Maintenant à faire preuve d’objectivité, on ne peut que se rendre à l’évidence des imperfections que présentent l’organisation et les règlementations, et les dérives dont menacent et une forme de précipitation et une tension palpable. Mais comment espérer mieux, quand après quatre années de tâtonnement la formule actuelle non seulement propose la moins pire des solutions, mais elle constitue l’unique proposition qui ait pu réunir un consensus suffisant qui a permis de réussir à franchir quelques obstacles et à avancer.
A la moindre hypothèse d’une prolongation du temps de purgatoire, par la mise en place d’une nouvelle transition, le syndrome Maputo revient au galop. La formule aurait pu faire des merveilles à l’époque, on ne sait qui en a trahi l’esprit, mais à tenter à nouveau l’expérience surtout avec les mêmes acteurs pour incarner les premiers rôles, le schéma à l’avance ne peut trouver une once de crédibilité auprès du public.
Il s’agit pour la population de sortir de ce cul-de-sac où l’on lui a fourré la tête, elle a l’intuition que l’on ne peut que marcher à reculons dans ce cas de figure, aussi accepte-t-elle du moins aujourd’hui de ne rien espérer d’autre qu’en sortir. On ne peut à partir d’une médiocrité constatée s’attendre à des merveilles.
La population fait preuve souvent d’une mauvaise bonne foi par une partialité voulue grâce à une mémoire sélective. Demain la population exigera sûrement du président que le peuple aurait mal élu, des résultats que seul un président ayant la légitimité obtenue par des élections sans contestation possible, peut tenter d’opérer.
Le prochain président, qui qu’il soit, risque de devoir faire mieux que s’il avait été bien élu, alors que dans le contexte actuel rien ne garantit l’hypothèse de résultats incontestables et que bien des signes annoncent des lendemains d’élections avec des perturbations. Le recours aux forces armées ne représente pas toujours la meilleure solution, la force arrive à avoir raison des violences souvent injustifiées, mais elle reste impuissante à étouffer le malaise de toute une population. L’amère période de ces quatre années, qui se termine en queue de poisson par une sortie que l’on ne saurait qualifier de bien glorieuse, ne pourrait peut-être pas convaincre de cette réalité les assoiffés de pouvoir. L’expérience ne suffirait sans doute même pas à contenir la gouvernance dans les limites d’une médiocrité à minima acceptable. Certes sortir de cette crise serait déjà ça de gagné, surtout par rapport à la formule d’un bis « avereno kely indray mandeha », mais il n’empêche que ce serait bêtement triste de devoir quitter celle-ci avec un sentiment d’un « au revoir et à la prochaine ».
Léon Razafitrimo
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