Les mauvaises nouvelles s’enchaînent : d’abord, l’évasion massive à la maison centrale de Toliara qui serait l’œuvre de certains agents pénitentiaires. Ensuite, un assistant parlementaire a été pris en flagrant délit dans le trafic de cannabis en utilisant le véhicule d’un député. Ces deux cas montrent que des individus louches profitent de la ressource financière du l’Etat pour s’engraisser tout en abusant de leurs statuts et leurs privilèges afin de commettre en toute discrétion des crimes graves qui risquent de semer le trouble au sein de la société. Face à de telles situations scandaleuses, les hauts dirigeants restent muets et n’osent même pas pointer du doigt les responsables qui devraient être poursuivis.

La participation d’agents pénitentiaires dans l’évasion de prisonniers ainsi que l’inculpation d’un salarié de l’Assemblée nationale à un trafic de drogue s’interprètent comme un coup bas venant de l’intérieur du régime. Ces deux cas de crimes qui ont de fortes ressemblances démontrent, également, à quel point, des individus sans scrupules arrivent facilement au sein des institutions et de l’administration étatique afin de dépouiller les biens de la Nation tout en exerçant des activités purement criminelles. Les concernés dans ces affaires ne sont pas les seuls mais ils sont les taupes qui n’ont pas pu dissimuler leurs sales besognes et ont été facilement repérés et attrapés par les enquêteurs. C’est logique si le pays n’arrive pas à se relever puisque bon nombre de ceux qui sont nourris par l’argent du peuple ne font pas leurs devoirs mais s’aventurent dans d’autres activités visant à détruire la Nation.

Dominique Val