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Lundi 15 Décembre 2025

ombre

Oraison Funèbre

Pour savoir quels sont les objectifs de votre vie et ne pas les perdre de vue, il nous faut seulement nous poser la question de comment nous voudrions que l’on se rappelle de nous ? Si on pouvait être à nos obsèques, que voudrions-nous entendre de la part de nos proches et de ceux qui nous ont connus ? Il est évident qu’aucune personne censée ne voudrait que l’on se rappelle d’elle comme étant un cancre ou un criminel ou un irresponsable ou on ne sait quoi d’autres. Tous, on aimerait entendre des qualificatifs comme vertueux, sage, simple et humble mais doté d’un grand sens de la responsabilité ou tout simplement aimant. Certes, nous ne pourrons pas écrire à l’avance un discours qu’on demandera à quelqu’un de lire (pour certains ce sera le cas), mais ce qu’il y a à faire est tout simple : agir selon la bonne conscience et dans l’intérêt de tous. De plus, selon Mahatma Gandhi, le bonheur réside dans le fait qu’entre ce que l’on pense, ce que l’on dit et ce que l’on fait, il y ait une harmonie. On y gagnerait doublement dans ce cas si en suivant le conseil du sage Gandhi, on trouve le bonheur ici bas mais aussi on aura droit à des éloges comme paroles d’adieu. Que demander plus ? Ce qui est dommage c’est que tout le monde n’aura pas droit à cela, certains entreront dans les mausolées et mériteront de  reposer avec les héros de la Nation, d’autres, seulement par obligation devront être inscrits dans les livres d’Histoire à contrecœur. A contrecœur car ils n’auront presque rien fait de bien mais y figureront pour que les générations à venir ne refassent pas les mêmes erreurs. Pour votre humble serviteur, il lui serait regrettable de manquer à ses devoirs de citoyen mais aussi de journaliste.  De plus, les principes du journalisme veulent que le premier souci du journaliste soit le respect de la vérité et les journalistes doivent être libres d’obéir aux impératifs de leur propre conscience. Et de ce fait, en bon citoyen et en bon journaliste qu’on veut être, il est de notre devoir de dire ce qui est.

Un pays ne se dirige pas à coups de promesse et de parole, tout au contraire, il est indispensable que des engagements et des responsabilités soient pris. Des engagements envers soi-même mais aussi des engagements envers la population qui a accordé sa confiance en accordant le mandat d’exercer son pouvoir, car c’est cela la démocratie. Le fait est qu’entre les dires et les actes des tenants du pouvoir actuel, il existe un énorme fossé. Plusieurs problèmes minent la vie du pays entre autres la corruption et la mauvaise gouvernance qui rendent réticents nos bailleurs de fonds, et pourtant sur qui nos dirigeants jettent la faute du manque de moyen financier. En ce qui concerne la corruption, dans son discours lors de l’engagement et de la mise à jour de la stratégie nationale de lutte contre la corruption le 21 septembre 2015, le président de la République avait déclaré que : « la lutte contre la corruption doit être autofinancée de manière significative et permanente car il s’agit d’une affaire nationale. De plus, je suis convaincu qu’investir dans la lutte contre la corruption est bénéfique, bénéfique car les gains sont considérables en termes de performance de l’administration, de crédibilité de l’Etat et de confiance restaurée. Cela rassurera les investisseurs et accroitra l’attractivité du pays. » Presque un an plus tard, la situation est quasi-stagnante et la corruption n’a jamais été autant exploitée mais aussi autant dénoncée. Et pas seulement par la presse mais aussi par toutes les entités nationales ou internationales. Par la société civile, la Conférence des évêques qui n’a pas manquer de souligner que le pays se dirigeait actuellement à coups de dessous de table et de mensonges, mais aussi par le Secrétaire d’Etat américain et ses collaborateurs. Toujours dans le même registre, la parole, le même personnage avait déclaré à la tribune des Nations Unies à l’occasion de la 70ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies que « Le Gouvernement malgache attache une attention particulière à sa population, particulièrement à sa couche la plus vulnérable. II dispose actuellement d’une politique de protection sociale, une politique visionnaire qui permettra de réduire de manière importante le nombre des populations se trouvant dans l’extrême pauvreté. » Actuellement, cette couche vulnérable se retrouve encore plus ensevelie dans la misère qu’au moment de ce discours si éloquent. Dernièrement, c’est le Premier ministre qui s’y est mis au micro de Radio France Internationale (Rfi). Dans son intervention et à travers les réponses que ce dernier a apporté aux questions posées, il n’a pas manqué de bonne volonté. En effet, plus d’un a remarqué les onze « on va essayer de » du Premier ministre pour seulement six minutes de paroles. Vous l’aurez alors deviné, à l’heure où l’on rendra hommage à ces personnages et qu’il sera temps de leur écrire leur oraison funèbre, on pourra dire tout simplement qu’ils étaient surtout des hommes de parole. Ceci au sens littéral du terme car rien de concret n’aura jamais été constaté. Bientôt le glas va sonner et la parole sera à l’auditoire.

Ny Aina Rahaga

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