Manque de ressources financières, c’est la situation dans laquelle se trouve Madagascar et le Premier ministre n’est pas le premier à le faire savoir mais en tout cas, il a tenu à le rappeler en fin de la semaine dernière. « Nous devons faire appel aux partenaires financiers et techniques pour pouvoir mettre en place les projets de développement. Madagascar manque de ressources financières et ne peut dans ce cas s’en passer », a-t-il souligné sur Radio France. Une remarque qui n’a pas du tout plu aux observateurs qui attendaient de lui un programme remettant en considération la richesse nationale tout en se détachant de la dépendance financière aux étrangers. Mais visiblement, le Gouvernement Mahafaly Solonandrasana ne diffère en rien de ceux d’avant. Madagascar doit encore quémander pour pouvoir espérer un quelconque développement. Même pour le problème d’insécurité alimentaire, il a fallu que le Premier ministre fasse signe aux bailleurs de fonds dont Pam ou encore Unicef pour exécuter le plan de mis en œuvre.

Du concret

Tout au moins, le Premier ministre est conscient du fait que tout soutien financier ne s’acquiert pas gratuitement. « Nous attendons le déblocage de fonds mais pour ce faire, il est important d’honorer les engagements notamment le renforcement de lutte contre la corruption et l’exploitation illicite des ressources naturelles », a-t-il fait entendre. Pour y parvenir, il révoque une équipe compétente émanant chacune d’une feuille de route sur laquelle elle sera évaluée. « Chaque ministère fera part de sa feuille de route et bien effectivement, la population y aura accès », poursuit-il. Le Premier ministre veut redonner espoir à celui qui en a perdu en mettant fin aux diverses gabegies. Mais il faudrait plus qu’une feuille de route c’est-à-dire du concret pour convaincre plus d’un.

Ralambomamy