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Lundi 15 Décembre 2025

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La Pente – côte

Voilà que nous venons de célébrer la fête de la pentecôte, fête qui nous a gratifiée tous, espérons-le, d’un agréable week-end. Du grec ancien pentêkostê hêméra, qui signifie « cinquantième jour », la Pentecôte, célèbre la venue de l’Esprit saint, promis par Jésus, et répandu sur les apôtres. Pour les chrétiens, c’est la découverte incroyable d’une force nouvelle, celle de l’Esprit de Dieu, donnée en surabondance au baptême. L’Esprit, selon la bible, fortifie, console, inspire, vivifie. Il nous conforte dans une foi vivante et joyeuse. C’est ainsi qu’on le considère comme étant le meilleur des guides spirituels. Cette fête se célèbre cinquante jours après Pâques ou la résurrection  du Christ, soit sept semaines et un jour après celle-ci si on considère le dimanche de pâques. Le chiffre 50 n’a pas de symbolique spécifique historiquement, en revanche, 50 jours sont équivalents à 7 semaines. Ce chiffre 7 est considéré comme hautement significatif depuis des temps très anciens, dans de nombreux domaines, et ce, dans la plupart des civilisations et traditions. Par exemple, il y a sept jours de la semaine, sept planètes majeures, sept notes de musique, sept couleurs du spectre de lumière, et entre autres sept merveilles du monde. 7 est considéré comme un nombre « sacré », utilisé notamment dans les mythes de plusieurs religions. Selon la religion Catholique, il signifie ni plus ni moins que la plénitude. A tel point que même la prière « Notre père qui êtes aux cieux » comporte exactement sept demandes à Dieu. La pentecôte est donc célébrée dans la plénitude marquée par la venue du Saint Esprit sur les Hommes cinquante jours après que le Fils de l’Homme ait vaincu la mort. Dans les traditions chrétiennes, la fête de la Pentecôte est ainsi une occasion spécifique de célébrer le Saint-Esprit, troisième personne de la trinité chrétienne. En cette occasion, les prières des chrétiens invoquent Dieu pour que l’Esprit-Saint leur soit accordé. La Pentecôte commémore aussi le début de l’évangélisation, et donc la fondation de l’Eglise elle-même. En termes d’année, cinquante est conçue comme le jubilé. En effet, un jubilé est une période de 50 ans et non de 10 ou de 20 comme nous le concevons actuellement.

Ici à Madagascar, nous avons donc connu un jubilé de l’Indépendance, et le bilan est lourd, car si cela doit – comme pour les apôtres 50 jours après – signifier énormément, c’est plutôt le contraire qui s’est passé. A faire une rétrospective de ces cinquante dernières années, aucune réalisation ni aucun pas en avant n’a été fait, et la bénédiction du Saint Esprit n’a surement pas été reçue. Aussi, sept jours après l’arrivée de Ban Ki Moon, Secrétaire Général (Sg) des Nations Unies, à Madagascar ou plutôt à Tananarive, la ville est redevenue ce qu’elle était. Sans vouloir blasphémé, quand le Sg des Nations Unies était descendu du ciel (et atterri à la Base Aéronavale d’Ivato), c’est comme si les dirigeants avaient eu conscience de l’état des choses et se sont activés pour y remédier. Il était prévu, a-t-on entendu, que les rues soient pavées d’or, mais tout l’or du pays a été soldé depuis quelques temps. Alors, certaines rues de la capitale étaient nettoyées à grande eau. Les éclairages publics remis en état et le délestage rayé de la liste des choses à faire, les forces de l’ordre déployées en masse pour la sécurité de « tous » et bien d’autres réalisations. L’Administration toute entière avait été mobilisée pour rendre meilleur, le parfait étant encore impossible et trop grand pour être l’objectif, le quotidien déplorable du pays. Malheureusement, ce n’était que de la poudre aux yeux, de la tromperie et de l’hypocrisie et non pas une langue de feu qui aurait alimenté un quelconque espoir pour partir à la conquête du monde. Le quotidien du malgache est redevenu le même et pire encore sept jours après, un jour « saint » qui plus est. En effet, les marchands de rues ont rempli les trottoirs, des commerces ont brûlé sans que rien ne soit fait et qu’aucune responsabilité n’ait été prise face à une situation déjà invivable et insoutenable. Cinquante jours après que le Christ est ressuscité, l’Eglise est née et a commencé à se répandre. Les bases ont été posées, ce qui n’est pas le cas de l’Etat malgache cinquante années après sa naissance. Aucune base, sans aucun repère pour l’avenir et presque privé d’espoir de voir des jours meilleurs surtout pour ceux qui ont conscience de la réalité et la vivent au quotidien. En somme, la Pentecôte a été cette fois-ci différente pour chacun, malgré un week-end qui devait signifier un repos bien mérité après une semaine bien agitée. Pour certains, c’était plus pente : en douceur et en descente, relax et à l’abri de tout souci. Pour d’autres par contre, c’était plus côte : raide et essoufflant, avec beaucoup d’efforts à fournir pour espérer arriver au sommet, à la fin de la montée.

 

Ny Aina Rahaga

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