Vous êtes ici :

Lundi 15 Décembre 2025

ombre

Vie de famille

Qui ne sait pas ce qu’est une famille ? Celui qui n’en a pas, à qui le destin en a privé, se trouve être plus malchanceux que jamais. Même la perte d’un proche, un seul, affecte énormément n’importe quel individu d’une façon ou d’une autre. « Une famille est une communauté d’individus réunis par des liens de parenté existant dans toutes les sociétés humaines », voila la définition que Strauss donne de cette notion.  D’après l’humble avis de votre camarade, il s’agit tout simplement du socle le plus important dans la vie de l’être humain. La cellule qui lui permettra de s’exprimer, de s’épanouir et de vivre en tant qu’élément d’un tout indivisible. Et même l’animal connait sa parenté et y est attaché, la défendrait contre vents et marées. La famille crée entre ses membres une obligation de solidarité morale et matérielle, censée les protéger et favoriser leur développement social, physique et affectif. Si dans sa première conception, c’est le lien du sang qui fait la famille, actuellement, on peut s’avancer à dire que ce n’est plus tellement le cas. Jean Jacques Goldman lui-même l’avait si bien exprimé dans l’une de ses chansons portant le même titre : « Tu es de ma famille 

de mon ordre et de mon rang, celle que j’ai choisie, celle que je ressens dans cette armée de simple gens. Tu es de ma famille, bien plus que celle du sang (…) ». La famille peut donc s’élargir en ne se cantonnant plus à la seule issue du sang mais en prenant en compte chaque individu qui fait partie intégrante de la vie d’une personne. Il se trouve que dans la culture malgache, la famille tient encore plus d’importance. Tout simplement parce que les liens du sang et le « Fihavanana » constituent des valeurs fortes pour le malgache. De plus, le malgache est connu pour être un homme de cœur, des sentiments. Pourtant, en observant attentivement les réalités actuelles, on commence à redouter la désagrégation de ce socle de la vie sociale.

De plus en plus, la famille perd de son importance à Madagascar surtout aux yeux des jeunes. Elle se trouve remplacée petit à petit par autre chose, cela se voit à travers la vie familiale même. Nous venons de passer le lundi de pentecôte, un jour férié qui priorisait jadis les sorties en famille, pique-nique et autres activités pour se retrouver. Pourtant, cette fois-ci, peu nombreux ont été ceux à choisir cette option. C’était plutôt la ruée vers les spectacles et jeux de hasard de toutes sortes qui avait marqué ce jour- là. Et c’est à travers ces petites choses que transparait la vie de tout un peuple, la vie de la Nation. En quelque sorte, c’est la microéconomie qui fait la macroéconomie. L’inverse est aussi possible car la vie de la Nation peut influencer et même diriger celle de la famille et de l’individu lui-même. La situation de Madagascar actuellement ne devrait donc pas étonner, et d’ailleurs, elle n’étonne guère. Au sein d’une même famille maintenant, les personnes peuvent tromper, duper et même trahir sans aucune honte. Les vols et les viols se font entre parents ou entre voisins et rien n’est plus sûr. Ce qui, au niveau du pays, se traduit par les vols et pillages de nos richesses naturelles, du non-respect des lois et des règles régissant la société. La redevabilité au niveau des dirigeants n’existe plus et le pacte social qui lie gouvernants et gouvernés a été rompus depuis belle lurette. Tout cela n’est que la résultante des maux minant la vie de famille malgache, la suite logique des décisions politiques même de nos dirigeants et de la disparition des mœurs et coutumes définissant le malgache. Il est donc tout à fait normal que plus personne ne réagisse au fait que la corruption par exemple soit devenue quotidienne, ou que le nom d’un haut fonctionnaire ou d’un mandataire du pouvoir public soit cité dans des affaires de vente de richesses nationales et autres trafics dans le genre. Car il n’est pas rare qu’un ami qu’on a considéré comme de la famille nous trahisse, quand l’Etat nous trahit, ce n’est plus surprenant. L’Etat, ou plutôt les dirigeants, en qui nous avions confié la gestion de notre patrimoine et de nos entreprises, en qui nous avions confiance pour assurer notre sécurité, pour veiller sur notre santé et notre éducation. C’est cet Etat qui nous jette en pâture, en nous coupant l’électricité et nous livre au bon vouloir des malfaiteurs. C’est cet Etat qui dilapide nos richesses à coups de Grands Investissements et qui n’en laisse même pas une miette pour notre progéniture. La grande famille malgache s’est disloquée et le point de non retour a été franchi il y a quelques temps, le divorce est déjà consommé. Certains profitent au maximum des bienfaits de la maison, de ce qu’elle a à offrir de meilleure, tandis que les autres ont été jetés dehors et mis en marge. Mais tout cela n’est que temporaire, car la famille malgache se retrouve toujours, et si ce n’est pas dans la vie, ce sera dans la mort, au tombeau. Pourtant, on espère que ce ne sera pas le cas, que tous prendront conscience que la vie de famille, ce n’est pas cela.

 

Ny Aina Rahaga

image

Misalovana ny andraikitry ny hafa

Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho

Lire la suite

image

Mais avant tout ça ?

La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40

Lire la suite

image

Fanafihana tao Antanety - Vely famaky no nahazo ilay renim-pianakaviana

Nisehoana fanafihana mahatsiravina tao amin’ny fokontany Antanety ao amin’ny kaominina Ampanotokana ny talata lasa teo. Renim-pianakaviana no nokapain’ireo jiolahy ny famaky.  Toerana anisan’ny anjakan’ny vono olona sy vaky trano raha iny

Lire la suite

ombre