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Mardi 16 Décembre 2025

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Maud Vuyelwa Dlomo, Ambassadrice de l’Afrique du Sud – « Une nouvelle crise serait suicidaire pour Madagascar » !

Depuis 2013, Madagascar a démarré sa route vers la démocratie et la stabilité a encore besoin de la consolidation pour qu’il y ait un développement positif pour la population. La consoli-dation de la stabilité ramènera le retour de confiance des investisseurs, des bailleurs et la co-mmunauté internationale pour qu’ils puissent continuer à soutenir le développement de ce pays riche.

Madagascar Matin : Vous dites que Madagascar est un pays riche. Comment peut-on le confirmer alors que la population est dans l’extrême pauvreté ?

Maud Vuyelwa Dlomo, Ambassadrice de l’Afrique du Sud : Selon le rapport publié récem-ment par la Banque Mondiale, le niveau de la pauvreté a Madagascar est élevé, c’est le même cas dans des nombreux pays africains. Si on parle de l’agriculture, le pays dispose suffisamment de terre, le climat est approprié à tout type de système agricole et il faudrait également prendre en considération la richesse minière. L’Afrique a la capacité de développer ses propres ressources humaines pour profiter de ces opportunités. Pourtant, dans la plupart des cas, des personnes quittent leurs pays  à la recherche des meilleures opportunités et ceci conduit à la fuite des cerveaux dans les pays en voie de développement.

M.M : Toujours dans le cadre du développement économique, le gouvernement a fait appel aux investisseurs, à votre avis, pourquoi ces derniers sont-ils réticents aux offres ?

M.V.D : En règle générale, ce qui importe le plus pour les investisseurs, c’est la protection des investissements, un climat d’affaires stable est une condition incontournable pour les convaincre de miser sur des projets à Madagascar. Ils auront toujours leurs exigences et les imposent mais j’estime que le pays est en bonne voie et que l’Etat finira par y parvenir. En tout cas, le pays ne peut plus se permettre une nouvelle crise, c’est suicidaire aussi bien pour l’économie que pour la société. La stabilité n’est pas toujours évidente pour des personnes qui sortent d’une crise même si ça l’est pour nous qui avons vu d’autres pays qui étaient dans des conditions similaires. Pour notre part, l’Etat Sud africain fera de son mieux pour faire en sorte que les investisseurs s’amènent à Madagascar et nous nous engageons à faciliter également l’exportation de produits malagasy vers l’Afrique du Sud ainsi que d’aider la Grande île à accéder à certaines ressources disponibles.

M.M : Vous parlez de stabilité, que pensez-vous des mouvements syndicaux qui défrayent dernièrement la chronique ?

M.V.D : Je pense que c’est une forme de démocratie et la descente dans la rue l’est également. Mais avant de l’entamer, il y a un long processus auquel les syndicats doivent se conformer. En Afrique du Sud, c’est un long processus de négociations entre les syndicats et les autorités;  et il y  a des règles décidées d’un commun accord entre les deux parties.  Je ne sais pas si les syndicats ont procédé à de telles procédures ou si de telles régulations sont applicables à Madagascar. Mais en tout cas, c’est une forme de négociation à prendre en compte. Les mouvements syndicaux ne sont plus nouveaux en Afrique du Sud et ils sont très actifs. Je pense que Madagascar pourrait considérer la mise en place  d’une plateforme de dialogue permettant à toutes les parties prenantes de faire part de leurs doléances.

M.M : Un tout autre sujet, Madagascar devrait procéder aux élections présidentielles en 2018qu’en pensez-vous et l’Afrique du Sud compte-t-il apporter son soutien ? Et à votre avis, doit-on maintenir cette date malgré la contestation de certains partis politique ?

M.V.D : D’ici 2018, le pays n’a plus qu’un an et six mois pour la préparation, je ne vois pourquoi avancer la date mais cette décision revient certainement au gouvernement. Et pour ce qui est du soutien de l’Afrique du Sud, c’est une évidence. Et pour le confirmer, un accord de partenariat est en vue entre la Ceni de l’Afrique du Sud et celle de Madagascar pour la préparation des élections. Il y aura un partage d’expériences,  de formations pour bien mener les élections. Je pense que pour une élection transparente, la Ceni doit fixer une règle de jeu permettant de régir les partis politiques. Cette règle définira les limites à ne pas franchir. En tout cas, je pense que le pays n’aura pas de problèmes à le faire après les élections précédentes. La Cenit a organisé les élections Communales et Sénatoriales d’une manière réussie et il n’y a aucun doute que les élections de 2018 soit un succès.

Propos recueillis par Ralambomamy

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