Dès jeudi dernier, des éléments des forces de l’ordre se sont déployés dans plusieurs quartiers de la Capitale sous prétexte de maintien du calme et de la sérénité. Les lieux considérés comme « chauds », et où des manifestations ont eu lieu récemment, ont connu les  défilés des éléments de l’Emmoreg à partir de la nuit du jeudi dernier. Mais une fois que ces hommes en tenue ont baissé la garde le samedi, les habitants d’Ankatso et d’Ambohipo ont exprimé leurs frustrations en tenant une manifestation populaire vers 19h30. Les cris, les coups de sifflet et les bruits de «sarom-bilany » ainsi que des bacs à ordures ont angoissé les riverains. Ces tapages n’ont cessé que vers 21h du soir. Apparemment, la patience des habitants de ces quartiers a atteint ses limites  et ils ont décidé de le démontrer avec les moyens du bord.  En effet, le problème des coupures d’électricité incessante et le délestage sans raison valable ne sont pas toujours résolus jusqu’à présent. Selon leurs doléances, ils ne perçoivent l’électricité que quelques heures par jour, et encore, cela ne fonctionne pas normalement : tension variant entre haute et basse en endommageant les matériaux et équipements de travail de la majorité de la population. Il faut savoir les activités principales pour les quartiers d’Ankatso et d’Ambohipo nécessitent  impérativement du courant électriques : multiservices, salons de coiffure, gargotes, et entre autres ateliers de soudures.

Pour rappel, les quartiers d’Ambohipo et d’Andohanimandroseza ont déjà connu une manifestation populaire, il y a un mois de cela, à cause de l’abus de pouvoir de certains éléments des forces de l’ordre. D’autres problèmes s’ajoutent à cela malgré le fait que les travaux de réhabilitation de la route dans cette partie de la ville avancent considérablement.

Vahatra Ny Aina