Le délestage ou coupure d’électricité, c’est selon, revient  à Antananarivo. Plusieurs  quartiers de la Capitale dont Analamahitsy en sont victimes et cela peut durer jusqu’à plus de 3 heures. Même le Palais de Tsimbazaza n’a pas pu y échapper si les hôpitaux ne sont pas non plus épargnés. En effet, des coupures d’électricité ont été enregistrées à l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona et bien sûr, cela met en danger la vie des patients. Pire, l’absence du courant électrique peut causer plusieurs dégâts dont la conservation des produits et matériels utilisés par le personnel médical ainsi que la vie des nouveau-nées dans les couveuses. Les patients qui se trouvent dans les blocs opératoires peuvent aussi partir dans l’au-delà. En outre, l’interruption met en arrêt les laboratoires et les différentes compositions risquent de péter pour faire flamber toutes les infrastructures. Etant donné que la société de l’eau et de l’électricité est une société d’Etat qui travaille pour la population, les contribuables ont évidemment le droit de connaître la situation exacte de cette société. Des audits ont eu lieu au sein de la Jirama, mais jusqu’ici, rien n’a été rendu public alors que les dirigeants

annoncent un plan de redressement sans dévoiler le contenu à la population.

Une fois de plus, les dirigeants ont démontré qu’ils ne sont pas en mesure de respecter leurs promesses et leurs engagements vis-à-vis du peuple. Le concept de microcoupure relative à de petits problèmes techniques ne tient pas débout puisque plusieurs quartiers à l’instar de Soamanandrariny ont connu 2 heures de délestage le soir et 3 heures de coupure la matinée. Les abonnés de la Jirama considèrent ces 5 heures de coupure par jour comme le retour du délestage.

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