Dans le cadre de la célébration de la journée de l’Afrique, le 25 mai de chaque année, le Bureau de liaison de l’Ua à Madagascar organise ce jour un événement à l’hôtel Ibis Ankorondrano et le thème de l’année 2016 « Année africaine des Droits de l’homme, avec une attention particulière des droits des femmes » sera au menu. Cette journée marque les 53 ans de la création de l’Union africaine qui vise à promouvoir une Afrique intégrée, prospère et en paix, dirigée par ses citoyens et constituant une force dynamique sur la scène mondiale. Pour rappel, le Bureau de liaison de l’Ua a organisé, dans le cadre de la semaine de l’Afrique, du 17 au 21 mai 2016, des activités portant sur la formation « Bridge » en faveur de la commission électorale nationale indépendante (Ceni) et un dialogue des jeunes et des étudiants sur l’agenda 2063 de l’Ua le 23 mai 2016. Cette dernière activité sera organisée en partenariat avec le ministère de la jeunesse et des sports, et avec la faculté de droit de l’Université d’Antananarivo. Il est également prévu pour le 27 mai, d’autres séances de travail avec le ministère de la population, de la protection sociale et de la promotion de la femme sur le protocole à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatifs aux droits des femmes.

Mauvaise note

Le régime en place n’a pas de bonne note en matière du respect du droit de l’homme. Le rapport 2015 sur les droits humains réalisé par le pays de l’Oncle Sam met en relief les incidents et les abus des forces de sécurité, dont les exécutions extrajudiciaires, les violences populaires, et entre autres, l’inefficacité de la Justice. On parle par exemple de l’assassinat d’un leader de mouvement de contestation qui a été battu par les forces de sécurité, sans qu’il n’y ait eu de sanctions à l’encontre des personnes impliquées. Il y a aussi l’absence persistante d’un code de la communication pour protéger les journalistes et pour décriminaliser la diffamation. D’autres problèmes de droits de l’homme en cours concernent l’intimidation de journalistes, les restrictions à la liberté d’expression et de réunion, les discriminations sociétales et la violence contre les femmes, l’abus sur des mineurs et le mariage précoce, la discrimination des personnes vivant avec un handicap et la communauté lesbienne, gay, bisexuelle, transgenre et intersexuée (Lgbti), la traite de personnes, et le travail des enfants dont le travail forcé des enfants.

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