« Explorer les chemins de l’inclusion financière », tel est le thème de la 22ème réunion de l’institut mondial des caisses d’épargnes en Afrique qui s’est tenue hier jusqu’au 1er juin à l’hôtel Carlton Anosy. En matière d’inclusion financière, les chemins sont encore longs pour la Grande île. Malgré le fait que le pays dispose 44 institutions de micro finance dont 10 banques commerciales, le taux de bancarisation reste encore faible et n’atteint que 5 %. Les services bancaires, surtout les prêts sont hors portées du pouvoir d’achat de la population. Le taux appliqué pour les banques commerciales tourne autour de 15 à 20 % l’an. Ceux des institutions de microfinances sont encore pires. Malgré la baisse à deux reprises du taux directeur de la Banque Centrale, les banques primaires maintiennent leurs taux d’intérêts. « Il n’y a pas de développement sans inclusion financière », a annoncé Gervais Rakotoarimanana, ministre des finances et du budget. Les participants à cette réunion discuteront des sujets tels que les initiatives politiques et les défis réglementaires dans les stratégies d’inclusion financière, le rôle des groupes d’épargne dans la construction d’actifs et la capacité financière, la révolution numérique, les modèles d’affaires axés sur la jeunesse et la finance islamique.

L’événement permettra également aux banques membres du Wsbi africains de faire le point sur leurs activités. Le 1er juin, les participants auront la possibilité de participer à une formation de gestion.

Le World Savings Banks Institute / Institut Mondial des Caisses d’Epargne (Wsbi) a une solide expérience et la connaissance de l’inclusion financière acquise dans la gestion et la prestation des programmes et des projets d’inclusion financière multi-pays. Par exemple, le programme de « Doubler les comptes d’épargne pour les pauvres ou les comptes d’épargne pour les pauvres ». Wsbi travaille pour la promotion des services financiers abordables, accessibles et durables aux communautés les plus pauvres.

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