ARMADA – Pour « la démission du Président de la République »
La situation politique à Madagascar est très mouvementée ces derniers jours sans parler des manifestations syndicales. De nombreux partis politiques ont également fait part de leur point de vue qui se concentre généralement sur une revendication commune dont la démission du président de la République. Ces partis de souligner que le régime actuel ne peut apporter ni apaisement, ni stabilité et au sein duquel le chef d’Etat est loin des capacités requises pour sortir le pays de la crise et de la pauvreté. Les partis politiques connus entre autres, Freedom, ADN… ainsi que la société civile se sont succédé à la Une des médias pour défendre la même cause. Actuellement, les membres de l’Alliance Républicaine de Madagascar (Armada) dont Mapar, VPM MMM, Hiaraka Isika, Avana et le PLD ont également fait part de leur position. Il est temps d’agir et d’unir la force pour aboutir au même objectif. Le docteur Jean Louis Robinson, président national du parti Avana, fait part de la décision prise par les membres de l’Armada.
Prise de décision
« Madagascar est au bord d’une nouvelle crise. Il est du devoir de tout citoyen de dénoncer les irrégularités, d’agir en tant que responsable. De leur côté, les politiciens ont également un rôle important et vu la conjoncture actuelle, nous les membres de l’Armada avons décidé de nous unir et d’intervenir pour cesser ce gabegie, cet abus de pouvoir qui ne fait qu’enfoncer le pays dans le chaos total. Nous ne pouvons pas nous taire devant une telle situation même si ceux qui osent s’opposer à ce régime font l’objet d’intimidation mais nous ne reculerons pas pour autant. En effet, nous faisons appel à tout citoyen et partenaires de la Grande île de prendre au sérieux cette menace de nouvelle crise et d’agir en conséquence. En tout cas, nous nous sommes engagés à défendre le principe de démocratie et l’Etat de droit et nous agissons donc dans ce sens.»
Non respect de la Constitution
« Il est plus que temps de prendre des mesures face aux irrégularités des dirigeants. La majeure partie de la population vit dans la pauvreté et dans cette 4ème République, la situation a empiré à cause des agissements des tenants du pouvoir. Le président de la République a démontré son réticence à respecter et à appliquer la loi de la République dont la Constitution. Tout le monde se souvient encore de la transgression de l’article 54 de la Constitution. Il faut également se rappeler du limogeage de Premier ministre Jean Ravelonarivo tout en prétendant sa démission. La situation est catastrophique dans le pays. Nous dénonçons également le non respect du droit d’expression, des droits syndicaux. Par ailleurs, nous tenons à souligner que la mise en place d’une opposition est souvent évoquée mais il ne faut pas oublier que le décret d’application de la loi sur l’opposition n’est toujours pas appliqué. »
Impunité
« Mis à part le non respect de la constitution, nous ne pouvons pas non plus nous taire face à l’exploitation abusive des richesses nationales. Tous aussi bien politiciens, économistes, ingénieurs, partenaires, investisseurs… ne cessent de rappeler que Madagascar est un pays riche mais cette richesse ne profite qu’à quelques individus. Ce qui est inacceptable c’est de les laisser dilapider le bien public alors que plus de 92% de la population vivent dans la pauvreté. Il n’y a pas de prise de responsabilité des autorités compétentes, ceci expliquant cela qu’elles approuvent le vol et le crime. Madagascar doit renforcer sa lutte contre la corruption ainsi que celle contre l’exploitation illicite des bois précieux pour regagner la confiance des bailleurs de fonds. Mais la réalité est tout autre. Et nombreux dirigeants sont même impliqués dans des affaires de malversation sans qu’il n’y ait intervention ni de la justice ni des forces de l’ordre. A titre d’exemple, l’affaire de bois de rose à Singapour, l’implication d’un membre de la famille du président de la République dans une affaire de meurtre à Anjozorobe. Mais comme il fallait s’y attendre, l’enquête n’a eu de suite, ni aucune poursuite. Nombreux sont les faits à relever pour réaliser que l’actuel Président n’est plus en mesure de diriger le pays et que nous devons anticiper les élections présidentielles afin d’éviter à la population de souffrir encore plus. »
Mauvaise gouvernance
« Les bailleurs ont exigé de Madagascar une bonne gouvernance afin de bénéficier des aides financières. Mais le pays est encore loin du compte et les dirigeants en sont responsables. Ces derniers de mentionner que la lutte contre la corruption, la bonne gestion des finances publiques et la lutte contre l’exploitation illicite des richesses nationales figurent parmi leur priorité, mais finalement ce n’est que du baratin.
Le Bianco et Samifin ont été mis en place mais sous l’égide du régime et ne peuvent effectivement pas agir en toute indépendance. La situation empire et les criminels sont libres de continuer leur trafic sans être inquiétés. Alors que quelques individus s’enrichissent incroyablement, nombreux n’ont pas à mangé, ont froid, ne peuvent envoyer leurs enfants à l’école, et avoir accès à des soins médicaux convenables… »
Solutions
« Nous exhortons tout parti politique à suivre la situation, à dénoncer ce qui ne va pas et à agir en conséquence. Nous revendiquons également la démission du président de la République et l’anticipation des élections présidentielles. Et pour assurer une élection transparente, Madagascar ne peut pas se passer de l’appui technique et financier de la Communauté internationale. Et en attendant les élections, la présidence de la République doit être assurée par le Sénat comme il est clairement mentionné dans la Constitution ».
Ralambomamy
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