Juste et impartial
Ce crédo fait tout de suite penser à la justice, au pouvoir judiciaire. Une justice juste et impartial, le rêve de tous les justiciables. Un Etat juste et impartial, le rêve de chaque petit citoyen qui paye ses impôts. Des parents juste et impartial, le rêve de chaque gamin qui se sent lésé par rapport à son frère ou sa sœur. Chose que pourtant très peu de personnes arrivent à mettre en place, que ce soit le magistrat, l’Etat ou les parents. Mais d’un autre côté, l’impartialité et la justice sont et restent des concepts plus ou moins subjectifs car ce qui paraîtra juste pour les uns ne le sera pas forcément pour les autres. Ce qui rend un peu difficile la compréhension des besoins et désirs et donc l’application de ce « juste et impartial ». Tout de même, qu’on le veuille ou non, l’acception de ces deux notions ne peut souffrir d’un tel écart que l’on puisse donner deux significations vraiment différentes l’une de l’autre. Ainsi, généralement on comprend que juste est ce qui est conforme au droit, à la raison et à l’équité. L’impartial est ce qui ne favorise pas l’un aux dépens d’un autre, qui n’exprime donc aucun parti pris.
La journée d’hier a été marquée par le lancement officiel du mois de la langue malgache à l’Académie Malagasy. Lancement qui a été honoré par la présence des deux têtes de l’exécutif d’ailleurs. C’est louable et encourageant que ces deux personnalités aient été présentes à cette cérémonie, en effet, mais là n’est pas la question. Il s’agit du mois de la langue malgache ou soyons nous même : « Iray volan’ny teny malagasy ». Dans le cadre de cet évènement, les académiciens malagasy ont élaboré un document stratégique censé être la politique nationale de la langue malgache. Une politique nationale de la langue malgache, ça sonne … bizarrement, dans le seul pays où le malgache est une langue vraiment pratiqué. Toutefois, on n’oserait point remettre en question l’intelligence des membres de notre académie, en aucun cas. Bref, le projet a pour objectif principal de protéger cette richesse qu’est notre langue nationale et de la développer de la meilleure façon. Objectif justifier car d’abord la langue malgache est vraiment une richesse, composée de plusieurs dialectes plus attirants et envoûtants les uns que les autres. Puis ensuite, nécessaire à protéger car elle est en train d’être supplantée par les langues étrangères chez nos enfants. Enfin, à développer évidemment car on sait qu’une langue qui n’évolue pas est une langue morte, vouée à disparaître. Ainsi, les académiciens ont trouvé le moyen de faire perdurer la langue de Rabearivelo et de Dox, de Rado et de quelque vingt millions de personnes dans ce vaste monde. Et en plus de cela, de la développer de la meilleure des façons possibles. Alors là, on applaudit, on applaudit en espérant qu’il ne s’agira pas seulement de transcrire les mots étrangers en malgache, Google traduction s’en est déjà chargé. Car c’est cette traduction qui pose problème, des mots étrangers qu’on n’arrive pas à traduire en malgache, comme « drone », ce qui n’est pas le plus important. On espère qu’il s’agira de la faire vivre et de lui donner un avenir brillant à notre langue natale. Qu’on puisse relire à nouveau les « Anganon’ny Ntaolo » ou les « Sikajin’i Dadabe » sans que les enfants ne s’en lassent, bref qu’on revalorise notre langue, d’une façon juste envers elle-même.
« Protéger cette richesse nationale et la développer de la meilleure façon ». Cette formule des membres de l’Académie Malagasy pourrait très bien être appliquée partout aussi. Notamment dans la conduite des affaires de l’Etat. Vous pourriez l’imaginer ? L’Etat qui dira un jour il nous faut « protéger cette richesse nationale et la développer de la meilleure façon ». Ce jour là sera à marquer d’une pierre blanche, et ne soyons pas pessimiste, ce jour arrivera bien un de ces quatre. Que l’on parle de Madagascar, ce gros morceau de paradis au milieu de l’océan Indien ou du peuple malgache, célèbre pour être accueillant et plein de vie. Que ce soit nos forêts, nos fleuves ou même nos routes et ruelles, y compris nos côtes et nos hautes terres. Tout cela constitue une richesse inestimable que l’on doit protéger et développer à tout prix, de la meilleure des manières qui soit. Malheureusement, la réalité est encore toute autre. Comme la langue malgache que nombreux de nos compatriotes ne connaissent pas encore, que certains d’entre nous ne savent pas écrire correctement, il en est de même pour le pays. Le fait est que l’enseignement et l’éducation ne sont pas faits de façon juste et équitable pour tous. Ceux qui n’ont pas les moyens de se payer les services du privé hypothèquent déjà leur avenir dans les établissements publics. Idem pour la richesse qui n’est sûrement pas distribuée justement et équitablement, démontré par le fossé énorme qui existe entre, disons ce qui est, les très pauvres et les très riches dans ce pays. Seulement, l’espoir subsiste car un pas a été fait, espérons jusqu’à atteindre la ligne d’arrivée vers ce qui est juste et impartial.
Ny Aina Rahaga
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