Il y a un mois et demi, trois communes du district d’Ambatondrazaka bénéficiaient d’un renforcement de la sécurité publique par la mise en place de soixante quartiers mobiles. Cette fois-ci, une deuxième vague de cette initiative a pu être mené à terme. En effet, 469 nouveaux quartiers mobiles, essentiellement de vigoureux jeunes gens, sont désormais opérationnels et déjà répartis dans trois districts à savoir Amparafaravola, Ambatondrazaka et Tsaratanàna. Ceci après avoir suivi une formation de 15 jours – et nuits – auprès de la gendarmerie. Ces derniers officieront comme auxiliaires des gendarmes mais aussi comme vigiles pour la population dans les régions les plus reculées des districts concernés où il n’y a pas de poste de gendarmerie. Ils seront chargés, en premier, de relais de communication depuis les fokontany jusqu’à la gendarmerie, en passant par les communes et autres hiérarchies existantes. Ainsi, les actions et les préventions se feront plus efficacement grâce à cette initiative, par exemple, en cas d’épidémie ou d’attaque de dahalo dans les communes intéressées.

Effort des députés

La cérémonie de mise en place de ces nouveaux agents de sécurité de proximité a été rehaussée par la présence du Secrétaire d’Etat à la Gendarmerie, le Général de Corps d’Armée Paza Didier Gérard, le Commandant de la Gendarmerie Nationale, le Général de brigade Ramiandrisoa Jean de Dieu Daniel ainsi que le Commandant de la compagnie d’Ambatondrazaka, et quelques députés. Cette action a pu voir le jour à l’issue des efforts des parlementaires de cette région, notamment la députée élue dans ce district, Andriamasimanana Aurélie. Ceci dans le souci de venir en aide à la gendarmerie et de résoudre les problèmes d’insécurité auxquels la population est confrontée presque quotidiennement. Cette dernière a en effet pourvu à tous les besoins des 469 quartiers mobiles qui, soulignons-le, se sont engagés volontairement. Des besoins notamment sur le plan matériel mais aussi et surtout sur le plan humain, n’oubliant pas que ces derniers ont femmes et enfants à charge. Etant donné le fait qu’en tant que volontaires, ils ne sont pas rémunérés. De ce fait, une réunion est tenue chaque mois entre les responsables et les quartiers mobiles tout d’abord pour les rapports et la communication, puis ensuite pour favoriser les échanges afin de mieux appréhender les besoins et la nécessité de ces derniers face à la réalité du terrain. Enfin, il est à noter que le district d’Andilamena bénéficiera aussi de cette initiative incessamment.

Ny Aina Rahaga