Une incendie de plus qui a rallongé la liste des biens publics détruits par le feu. Cette fois-ci, la thèse d’un acte criminel refait surface.

Une partie de l’Imprimerie nationale sise à Tsaralalàna a pris feu dans la nuit du 31 mai. L’incendie a touché la salle des travaux accessoires qui se charge de l’impression des documents administratifs, notamment des journaux ainsi que des magazines. Les premières constatations des enquêteurs n’ont pas permis de définir la cause exacte de l’incendie mais les observateurs suspectent la thèse d’un crime savamment préparé. En effet, l’imprimerie nationale est un service au sein du minisitère des Finances et du budget. C’est elle qui se charge de l’impression de tous les documents adminsitratifs au sein de tous les minsitères ainsi que des départements de l’Etat. Une source non officielle avance la possibilité d’une affaire de détournement de fonds obtenus par les  duplicata de titres financiers du service des domaines au titre de l’année 2015-2016. Cet argent public s’élèverait à hauteur de 60 millions d’ariary. Le service des domaines auraient déjà payé ce montant et est en possession des bons de livraison comme preuve mais cet argent ne serait pas encore versé dans le compte de l’Imprimerie nationale. Une rencontre entre les deux entités aurait déjà eu lieu pour vérifier que l’argent était déjà versé. La Brigade de l’inspection financière et de l’audit a déjà envoyé ses éléments pour effectuer une vérification mais l’intervention de ces derniers a été interrompue par un ordre venant en haut lieu. Pourtant, le responsable qui aurait pris l’argent a déjà été affecté à un autre poste au sein de la même imprimerie. Dans tous les cas, seuls les résultats d’enquêtes effectuées par les forces de l’ordre vont déterminer la cause exacte de cet incendie qui a détruit des matériels tout en effaçant des preuves.

Dom