Après le grand succès de la soirée baptisée « Féminin singulier » au Le Terrace de la semaine dernière, l’aventure continue pour les femmes journalistes. Aujourd’hui, elles seront sous le feu des projecteurs pour une autre manifestation organisée par Charm’elle Beauté à l’A&C Ivato. Encore une fois, elles feront preuve de grande vigilance et seront évidemment resplendissantes pour l’occasion.

Un délire… professionnel

Au début, ce n’était qu’un simple délire entre filles qui voulaient juste faire des choses ensemble, histoire de passer un peu plus de temps en dehors du travail débordant. Pourtant, les journalistes féminines ont vu plus grand et décidé de réaliser leur projet : embrasser une carrière de styliste. Yanne Lomelle et Hilda Hasinjo, deux journalistes passionnées par l’art de la mode et du mannequinat étaient les têtes pensantes de ce projet : « Depuis longtemps, l’idée de réaliser ce rêve cheminait dans la tête. C’est ainsi  lors d’une soirée qu’on a évoqué le point, n’étant au début qu’un simple sujet de discussion qui, par la suite, était devenu très sérieux », explique Yanne Lomelle. En jouant sur leurs relations, elles ont donc fait appel à Raleva, un styliste de renommée qui a gentiment accepté leur proposition. Puis l’appel à candidatures a été lancé sur les réseaux sociaux et finalement 8 filles travaillant dans le milieu du média ont répondu à l’appel. Cette idée a donc donné naissance à « Féminin singulier », la soirée qui s’est dernièrement déroulée au Le Terrace à Antanimena où les stylistes étaient habillées par la dernière collection de Raleva.

Aventure enrichissante

Ceux qui sont venus assister à la soirée étaient tous surpris par ces dames. En tant qu’amatrices, elles ont quand même assuré comme des reines, sans mauvaises postures, ni insolites enregistrés. Seulement en un défilé, ces journalistes ont montré à quel point elles peuvent être talentueuses et que l’assistance en est resté bouche bée. « C’était enrichissant, En tant que journaliste, on a plus l’habitude de rapporter les évènements et pour une fois qu’on l’a créé, on a vu que c’était beaucoup de tension et de travail de soi. C’était une grande aventure qui nous a appris à mieux nous connaître et à tisser des liens », dixit Yanne Lomelle. Avec l’amour comme ingrédient secret, d’autres ont même affirmé que cette grande première était plus que réussie car elles n’imaginaient pas être à la hauteur d’un si grand défilé de mode.

« Je n’étais pas sûr de réussir car on manquait de temps pour les répétitions…pourtant une fois sur scène, on se lâche et on se concentre puis le trac s’envole en un simple claquement de doigts », confie Haingo en riant.

Mise en place de l’association « Les Clochettes »

Lors de l’organisation de cet événement, l’idée de faire de cette union une association socioculturelle est venue. C’est ainsi que l’association des journalistes féminines baptisée « Les Clochettes » a vu le jour.  A voir l’habitude et les traits de personnalité de la fée Clochette, le nom de l’union a bien été choisi car les connaisseurs se souviendront que ce personnage est une vraie débrouillarde. « Nous connaissons que ce personnage de dessin animé avec Peter Pan s’occupe de plusieurs choses à la fois. Et même dans les domaines où elle n’est pas maître, Clochette essaie toujours de jouer la professionnelle en utilisant moins de poudre magique et plus d’efforts physiques que ses consœurs. C’est également le cas des journalistes féminines, nous n’avons pas beaucoup de temps : conférence de rédaction, reportages puis rédaction…  sans parler des contres temps et pourtant, nous réussissons toujours à nous occuper de la famille et de nous-mêmes en même temps. On a eu recours à des êtres mystiques car il y a forcément une once de magie pour assurer notre rôle de femme, de mère pour certaines, citoyennes actives et enfin journalistes », explique Poussy Ramanantsoavina. Mais ce n’est pas tout, la fée Clochette aime également venir en aide à ses proches : « Dans l’association, nous ne nous focalisons pas seulement sur les branches culturelles mais on effectue également des actions sociales », continue Hilda Hasinjo. En tout cas, elles veulent briser l’image de la femme

« Fanaka malemy » comme disent souvent les Malagasy. Il est à noter que « Les Clochettes » est actuellement rattachée à l’Ojm. Aujourd’hui, l’Union compte une dizaine de membres notamment Yanne Lomelle du journal Ligne de Mire, Hilda Hasinjo de Free Lance, Dina Rakotomanga de la radio et télévision Rta, Haingo de la radio Aceem, Tinah du journal Le Madagascar, Poussy Ramanantsoavina de Basy Vava ainsi que Hanitra Andria de Jejoo. « Il y a également d’autres membres qui  n’ont pas pu faire le défilé avec nous à l’instar de Nadia du quotidien Les Nouvelles, Rindra Tahiry de Dream’in, Mahetsakarivo de Midi Madagasikara ou encore Miora Razafy de Basy Vava », continue-t-elle.

Autres rendez-vous

Comme il a été dit supra, l’aventure continue pour ces fées journalistes. Etant donné qu’elles ont invité la maison de beauté Charm’elle lors du dernier rendez-vous, c’est maintenant à leur tour d’être invitées. Ce soir, « Les Clochetes » sera invitée à une grande soirée organisée  par

Charm’elle Beauté intitulée « Princesse 3 » à l’espace A&C Ivato. Pour l’occasion, elles seront habillées par un jeune styliste talentueux du nom de Lucianno. « Etant donné qu’actuellement, Charm’Elle Beauté dispose d’une formation en coiffure, en esthétique et en haute couture, cette soirée a été organisée dans le cadre de la sortie de promotion de leurs élèves. Lucianno est justement un créateur sortant de ce cursus de formation », explique Dina Rakotomanga. Ainsi, ceux qui ont raté la dernière performance pourront se rattraper et venir assister à cette manifestation culturelle. Peut-être qu’elles seront plus nombreuses à défiler cette fois-ci. En tout cas, la rédaction de Madagascar Matin souhaite déjà pleine réussite aux « Clochettes » et un immense succès pour l’événement de ce soir.

Dossier réalisé par Tahiana Andrianiaina