Un autre mouvement populaire s’est déclaé sur le By Pass, hier. En réalité, les habitants d’Alasora qui sont contre le changement du terminus de la ligne 192 étaient descendus sur ce site pour manifester leur mécontentement. Ainsi, ces derniers exigent des autorités routières à ce que ce terminus reste dans la commune rurale d’Alasora et non, transféré ailleurs. Il faut dire que le trajet de la ligne sert l’intérêt commun puisque avec un tarif de 400 ariary, les taxibe de la ligne 192 traversent plusieurs arrondissements de la Capitale et en même temps, quelques communes de la périphérie de la ville d’Antananarivo. Le primus de cette ligne se trouve du côté de la commune rurale d’Ankadikely Ilafy, plus précisément, à Ambohitrarahaba, et les taxibe 192 passent par le 5^ème arrondissement dont les quartiers d’Analamahitsy, de Nanisana, d’Ampasampito pour traverser la partie est des 3^ème – à savoir Betongolo, Ampandrana Atsinanana et entre autres Antsakaviro – et 2^ème arrondissements, à savoir Ambanidia, Ambatoroka jusqu’à Mandroseza. Et ces derniers débouchent par Ankadindratombo pour trouver son terminus, à plus d’une centaine de mètres à l’intérieur de la commune rurale d’Alasora. Rien que pour cet axe, point n’est besoin de changer deux ou trois fois de véhicules de transport en commun alors qu’auparavant, c’était le cas.

En mal de recettes
D’un autre côté, le temps d’arrêt d’un taxibe 192 à ce terminus est de l’ordre de 5 minutes, selon les habitants d’Alasora, même s’il n’y a pas encore grand monde dans le bus en partance.
Mais on croit savoir aussi que la ligne 192 possède deux trajets bien distincts dont le deuxième entre beaucoup plus à l’intérieur de la ville d’Antananarivo alors que le primus et le terminus restent identiques au premier itinéraire cité supra. Ainsi, beaucoup estiment que la revendication des habitants d’Alasora est tout à fait légitime et les lignes concurrentes en mal de recettes ou tout simplement jalouses de la réussite de certains opérateurs du transport en commun devront fournir les mêmes efforts avant toute réclamation. D’ailleurs, tous savent que les excès de vitesse, le non-respect du code de la route mais aussi des passagers, et surtout les accidents nuisent considérablement à la notoriété et à l’image des coopératives de transport urbain. Mais bizarrement, certaines  d’entre elles font un abonnement à la Brigade anti-accident du commissariat central de Tsaralalàna.

J.L.R