Vols de zébus, attaques à main armée de voitures et de foyers, viols, accidents mortels de voitures, incendies de maisons… Chaque jour, l’insécurité à Madagascar continue de prendre de l’ampleur. Toutes les régions de la Grande île connaissent leurs lots de crimes journaliers dont la quasi-totalité sont meurtriers. Mais le crime qui fait souffrir et enrager le plus la population depuis le début de l’année 2016 est incontestablement les accidents mortels de la circulation du fait qu’ils tuent de plus en plus de personnes innocentes et ce, entre autres, à cause de l’impunité des personnes qui commettent les crimes, de la faiblesse des lois qui régissent la circulation malgré les actes de sensibilisation de la société civile envers l’Etat pour un renforcement des règles de la circulation.

Un minibus tue un jeune adolescent à Ihosy

Les accidents meurtriers des taxibe, taxi-brousse et autres minibus sont devenus monnaie courante non seulement dans la capitale et ses périphéries, mais sur toutes les routes nationales de la Grande île. Pas plus tard que mercredi dernier, un minibus de marque Mazda parti d’Ihosy pour aller vers Toliara a écrasé un jeune adolescent de 13 ans qui était en train de jouer au bord de la route d’un village dénommé Ambanihazo, dans la commune rurale de Zazafotsy, district d’Ihosy. A cause de la vitesse excessive du minibus, l‘enfant est décédé sur le coup.

Après les minibus, les motos, notamment les scooters, sont les véhicules qui énervent le plus la population tananarivienne aussi bien les piétons que les conducteurs. Lors d’accidents mortels, dont la faute incombe  généralement aux conducteurs de motos, ceux-ci n’en pas sortent pas indemnes. Mardi dernier vers 22 heures, une moto conduite par un homme trentenaire habitant dans la commune rurale d’Anosizato Andrefana, Région Analamanga, qui allait vers la capitale a heurté une charrette. Le conducteur de la moto, complètement ivre, a fini sous la charrette et s’est retrouvé gravement blessé.

Dom