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Lundi 15 Décembre 2025

ombre

De l’espoir

Hier à la messe, une prière a été faite à l’endroit des démunis, des pauvres, des orphelins et de tous ceux qui dans la vie avaient un fardeau lourd à porter. Il est vrai qu’une prière aide et réconforte toujours, et ce peu importe la religion. Quant au sermon du jour, il faisait référence à l’histoire d’une femme pécheresse  et d’un pharisien. Nous savons tous la place que tenait le pharisien dans la société juive de l’époque. Les pharisiens avaient en ce temps-là non seulement une influence sur la population, mais ils étaient aussi très proches des souverains. Ils réussirent à imposer au peuple de nombreuses lois issues de la tradition de leurs pères non inscrites dans la loi de Moïse ce qu’on appelait à l’époque la loi orale. Mais ces derniers étaient aussi connus pour être des hypocrites à la recherche continuelle de flatteries. D’un autre côté, on sait tout aussi bien le sort réservé aux femmes pécheresses ou celles accusées d’infidélité. Destinées à être marginalisées et pour les secondes à être lapidées en public, les femmes  en ce temps-là étaient loin de jouir, si l’on peut dire ça, de l’égalité du genre. A propos du sermon, la leçon qu’on avait apprise, car il y en a toujours, était qu’il ne s’agit pas du nombre de pêchés commis ou des offenses qu’on a pu faire mais plutôt du repentir dont en faisait preuve. Ainsi, pharisien et pécheresse pouvaient entretenir le même espoir du pardon de Dieu.

Voici une nouvelle semaine qui s’ouvre à nous, que l’on soit travailleur du genre embouteillages-boulot-embouteillages-dodo ou plutôt du genre pimpon-boulot-pimpon-déjeuner-pimpon. Peu importe, la semaine s’est ouverte à nous tous encore une fois. On ne sait pas encore ce qui va se passer cette semaine, malheureusement on n’est pas dans le secret des dieux comme on dit. Toutefois, on devrait s’attendre à beaucoup de mouvements. Mais fort des sermons reçus en fin de week-end, on est rempli d’espoir. L’espoir que nos enfants pourront aller à l’école sans craindre d’accidents graves ou pire encore. Ce qui serait réellement réjouissant du fait que depuis plusieurs semaines, les rubriques « faits divers » nous rapportent toujours des accidents par-ci, des blessés par-là. De plus, à l’approche de la fête nationale, il y a cette chanson, presque hymne, qui demande à « Zanahary » de protéger notre progéniture. De plus, environ 2 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans à Madagascar sont obligés d’exercer une activité économique couramment, à plus ou moins un enfant près. Et ces chiffres datent de 2007, avant la crise, alors on n’imagine pas ce qu’il en est actuellement alors que la situation est bien pire. Ces enfants qui devraient pourtant être à l’école méritent donc bien cette prière. L’espoir aussi que les 22 millions de malgaches puissent passer une semaine tranquille à l’abri des tourments de la vie quotidienne. Chose qui ne s’est plus produite depuis bien des années. Il est toujours quelque chose quelque part qui  va rendre ce quotidien plus dur que celui d’hier et moins que celui de demain. A tel point que le souhait de voir le journal du soir dire « Au titre de notre édition, rien de spécial, bonsoir et bonne soirée à tous » devient de plus en plus persistant. Mais aussi et surtout l’espoir qu’à l’approche de la fête nationale, le pays puisse vivre des temps de quiétude et de calme, loin des chahuts politiques habituels. En faisant appel à nos souvenirs, même les plus lointains, remontant jusqu’à la naissance, on ne se rappelle pas un jour de tranquillité. Cette année sera la 56ème fois où on fera exploser des feux d’artifice pour on ne sait quelle raison, ou la 56ème fois où des discours sur les joies de l’indépendance et sur les challenges qui attendent la Nation malgache. Alors en sachant cela, on peut quand même se permettre une petite dose d’espoir.

Quoiqu’en ces temps difficiles, ce ne soit pas raisonnable de notre part d’espérer quoi que ce soit actuellement. Vu que deux millions d’enfants malgaches doivent travailler au lieu de préparer leur avenir et dans la même foulée celui du pays, vu qu’on n’est sûrement pas à l’abri des aléas de cet infernal quotidien malgache, et certainement, on ne sera pas sans affaires politiques. Nos dirigeants n’arrêtent pas d’agir comme chien et chat, à se poursuivre à longueur de temps pour un oui ou pour un non. Cela au lieu de plancher réellement sur la réalisation du mythe qu’est le développement du pays. ‘Se Faire la chasse’ comme si l’enseignement de ce dimanche ne suffisait pas à inculquer cette culture du pardon. Ainsi, nous avons de l’espoir pour tout cela, et plus encore avec cette semaine qui débute. L’espoir que nous n’aurons à lapider personne en public. L’espoir que personne ne sera plus hypocrite envers la Nation. L’espoir que nous pourrons pardonner malgré que le mal ait été fait. Jusqu’ici, il n’en est pourtant pas plus.

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