Sortie de l’annexe B – La fin de l’attente pour Air Mad !
Le verdict tant attendu depuis le début du mois, ou même depuis des années de cela est enfin tombé, et c’est comme un vent de libération qui souffle sur nos fuselages. Hier, Air Madagascar était officiellement sorti de la liste noire de l’Union Européenne, la fameuse annexe B.
Après cinq années d’interdiction de desserte du ciel européen, avec ses propres appareils, Air Mad peut désormais voler de ses propres ailes vers l’Europe sans avoir à affréter des appareils auprès d’autres compagnies aériennes. Après l’audit réalisé par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (Easa), les résultats ont été communiqués aux membres de la commission en charge du cas d’Air Madagascar. Il semble donc que les efforts fournis par le pays paient enfin. A ce titre, un atelier a été organisé depuis trois jours pour discuter de la problématique de l’inscription dans les « Safety list » de ce genre. En effet, l’inscription sur ces listes a des conséquences qui peuvent être néfastes pour les compagnies aériennes. Il s’agit entre autres des « surcoûts opérationnels » qui peuvent résulter de l’immatriculation de la flotte dans un autre Etat ou encore de la location de pilotes étrangers ; de la perte de contrôle des marchés et surtout d’une image décevante auprès de la clientèle. D’ailleurs, dans son discours de clôture dudit atelier, le Président de la république a souligné le fait qu’il est facile de démanteler les choses mais la reconstruction est très difficile. En 2008, les contrôles effectués au sein d’Air Mad ont décelé plus de 574 défaillances et l’année dernière, la liste s’est rallongée à 800.
Question d’avenir
Ainsi, le « vorom-be tsara dia » pourra maintenant se délester de ce poids financier que représentait les A340-300 de Air France. En effet, depuis 2011, la compagnie nationale accusait un déficit immense de 76 millions de dollars jusqu’en début de cette année. Certainement, la sortie de cet annexe B est une aubaine mais déjà, il est nécessaire de tout faire pour ne pas y retourner d’ici peu. Notons que les principales causes d’inscription sur les « safety lists » sont la défaillance de l’autorité de l’Aviation Civile, l’incapacité des opérateurs à se conformer aux exigences règlementaires, ou l’absence d’une « bonne gouvernance » qui est généralement liée à la défaillance des autorités de l’Aviation Civile. Les questions d’avenir sont sur toutes les lèvres et pour y répondre, les responsables n’ont pas manqué d’audace. Selon ces derniers, la sortie d’Air Madagascar de l’annexe B est sans nul doute la victoire qui marque l’envol du pays vers un avenir radieux. Le seul problème reste le fait qu’il n’y a même six mois de cela, on parlait de la vente d’Air Mad. Cette idée de bas-étage devrait enfin être rangée dans les oubliettes. Pour soutenir l’effort, les autorités responsables devraient mettre sur pied un plan de redressement ainsi que renforcer les partenariats d’Air Madagascar, l’objectif étant un changement durable. Car il existe des compagnies qui sont retombés dans ces listes faute de solutions inadéquates. Le plus gros du travail attend donc encore, malgré tout, la compagnie nationale.
Ny Aina Rahaga
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