Loi liberticide vu de l’extérieur
Comme l’on s’y attendait, les réactions n’ont pas tardé de la part de la Communauté internationale. Présent dans les locaux de l’Assemblée nationale hier lors de la manifestation des journalistes, le Système des Nations Unies (Snu) à travers le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme s’est exprimé sur cette loi qui fait polémique. Ces derniers de faire remarquer que l’esprit de la loi avait été voulu dans le sens de la liberté d’expression. Surtout à travers le processus de son élaboration qui a vu la participation de la société civile, de la communauté internationale dont le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) ainsi que d’autres acteurs mais aussi et surtout les journalistes, premiers concernés. Pourtant, actuellement et malgré cette bonne volonté de départ, ces derniers d’affirmer qu’actuellement, l’esprit de cette loi se situe dans la répression. Ainsi donc, du point de vue de nos partenaires étrangers, la liberté d’expression est belle et bien menacée, malgré qu’on veuille nous faire croire le contraire.
Entre le texte élaboré de manière consensuel, inclusif et participatif de 2015 et celui qui est soumis à l’Assemblée Nationale (A.N), il y a eu de ce fait un revirement de 180 degrés. Revirement qui peut être interprété comme la non-considération des efforts fournis par le Pnud, l’Unesco, le Haut Commissariat des Droits de l’Homme englobés dans le Snu, mais aussi des organisations de la Société civile et même des représentants de l’Etat dont des parlementaires. Dans le même registre, Reporters Sans Frontières de souligner que le texte risque d’entraver la profession plus qu’il ne la protège.
Du fait qu’il continue de faire référence au Code pénal pour statuer sur les délits de presse. La menace des peines d’emprisonnement ainsi que des peines d’amendes démesurées restent encore de ce fait une épée de Damoclès pour les journalistes. A l’exemple de l’article 24 qui stipule que toute allégation ou imputation d’un fait incorrect (…) est passible d’une amende allant d’un million à six millions d’Ariary, soit dix sept fois plus que le salaire minimum à Madagascar. Toujours selon Reporters sans frontières, la majorité des articles de cette loi sont une atteinte fondamentale à la liberté de l’information car « le journaliste n’a pas pour fonction d’être le gardien de la paix sociale mais de donner l’information même si elle dérange ».
La disproportion des peines est en soi une menace pour les gens de la presse ainsi que pour tous les citoyens qui risquent désormais de tomber dans l’autocensure. Ainsi, il est nécessaire de revenir au consensus de 2015, décision qui serait mieux pour le pays, pour son image à l’extérieur et surtout l’information. Surtout face aux nombreux évènements internationaux que l’on s’apprête à accueillir d’ici peu.
Ny Aina Rahaga
Misalovana ny andraikitry ny hafa
Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho
Mais avant tout ça ?
La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40







