La Chine demeure un partenaire de taille que Madagascar ne peut nier. En effet, la majorité des infrastructures publiques construites dans la Grande île sont obtenus à cause des interventions chinoises. Le partenariat bilatéral avec les chinois restent l’unique point commun entre les dirigeants qui se sont succédé. C’est la preuve de la collaboration fructueuse entre les deux pays. Grace à la coopération avec la Chine, Ratsiraka a pu construire le palais de la culture et des sports Mahamasina, si Ravalomanana a réalisé des milliers de kilomètres de routes ainsi que le centre de conférence internationale Ivato et l’étoile 5 étoiles. Du temps de Rajoelina, le projet d’investissement de la société chinoise  Wisco,  avec un montant évalué à près de 80 millions de dollars a pu améliorer l’image de la transition aux yeux de la population.

Actuellement, une pensée qui tend à diffamer la relation sino-malgache commence à se développer. Ceci est dû à des erreurs politiques de certains hauts responsables de l’Etat qui, ensuite, profité par les détracteurs du régime pour déstabiliser les dirigeants Hvm. Il est tout à fait logique et légitime que la population malgache refuse d’accepter l’octroi des milliers d’hectares de terrain à Arivonimamo à un exploitant aurifère chinois. C’est une décision irresponsable prise au sein de l’Etat puisque le même scénario a déjà provoqué la crise politico-sociale de 2009, lorsque Marc Ravalomanana a tenté de donner des millions d’hectares de terrain à l’entreprise coréenne Daewoo. Dans une vision plus étendue, Madagascar, à l’instar des autres pays africains, devient un terrain de compétition entre les occidentaux et la Chine. Déjà humiliée à Paris, la France devient de plus en plus jalouse des investissements chinois à Madagascar. Même cas pour les karana dont la plupart sont de nationalité française.

Dominique Val