BNGRC – Un atelier pour le redressement du Grand Sud
Dernièrement, on a rapporté que Madagascar fait partie des 5 pays les plus touchés par la malnutrition chronique. Mis à part la population pauvre, le Sud de Madagascar est la région du pays le plus concerné par la malnutrition à cause de la sécheresse. Pour y mettre fin, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, (BNGRC), a décidé d’organiser un atelier de réflexion pour la mise en œuvre d’un Plan de relèvement et résilience face à cette sécheresse dans le Grand Sud de Madagascar. Cette rencontre est programmée pour la journée d’aujourd’hui, dans les bureaux du BNGRC à Antanimora. Pour l’occasion, ce dernier collabore avec le ministère de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme, et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Cet événement se propose aussi de maximiser les efforts humanitaires dans la région cible. Et ainsi, permettre aux acteurs d’assurer une transition compréhensive avec les actions de développement. Suite à la concertation nationale tenue à Ambovombe durant le mois de février dernier, les entités concernées ont jugé bon de poursuivre les efforts déjà entrepris à travers cet atelier. L’objectif final est de trouver des solutions durables aux problèmes récurrents du Sud. Mais encore, la priorité actuelle est de connaître les moyens à utiliser afin de mener à bien la phase de relèvement. Et cette concertation n’est que la première étape du processus de réflexion. Toute cette procédure a pour finalité la compréhension commune sur les causes structurelles principales de cette crise chronique. Il faudra aux participants définir les besoins majeurs au développement et mettre en place d’autres types d’évaluation ou action nécessaires pour combler les lacunes. Une ébauche d’un cadre de relèvement pour le moyen terme sera également élaborée, en visant surtout les vulnérabilités structurelles. Les participants à ce premier atelier sont des acteurs humanitaires et de développement représentant le gouvernement central, les Agences du système des Nations Unies présentes à Madagascar, les ONGs, les représentants de bailleurs de fonds, la Société civile et l’Académie. Les analyses qui ressortiront de cet atelier seront affinées et validées à Ambovombe au mois de juillet. Cette validation se fera avec les acteurs locaux concernés. Par ailleurs, il faut savoir que le PNUD coopère énormément avec des partenaires locaux et régionaux pour mieux reconstruire après des situations difficiles. Il planifie le redressement rapide de cette région et facilite le passage du secours humanitaire à la reconstruction.