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Dimanche 07 Décembre 2025

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Effet Brexit

Voilà qui est fait, la Grande-Bretagne vient de sceller son avenir ainsi que celui de l’Europe à travers sa décision de la quitter. Bien sûr, les opinions sont divisées quant à la décision de la quitter. Bien sûr, les opinions sont divisées quant à la décision et les Britanniques les sont encore plus. Avec 51,9% des votants qui se sont prononcés en faveur de la sortie de l’Union contre 48,1% en faveur du maintien, le schéma est clair. Les sujets de sa majesté sont scindés en deux, ce qui a sûrement motivé la démission de David Cameron, hors mis sa prise de responsabilité du fait qu’il a lui-même bataillé pour le maintien. Des dommages collatéraux se sont déjà fait sentir avant même la fin du référendum et la sortie des résultats officiellement. Et bien d’autres encore sont à venir dans les semaines et les mois qui suivront. Les effets de cette décision se feront d’ailleurs sentir au-delà de l’espace Schengen, outre-Atlantique et partout dans le monde. Plus qu’un référendum, on parlera de l’effet Brexit.

Comme nous l’avons dit, cette journée du 24 juin marquera à jamais l’histoire mondiale. L’Union Européenne est une organisation qui n’a pas son pareil dans le monde, car il ne s’agit point d’une organisation internationale et sûrement pas d’une fédération ou quoi que ce soit. Issue d’un processus long de plusieurs années depuis la création de la Ceca ou Communauté européenne du Charbon et de l’acier au lendemain de la révolution industrielle. En ce qui concerne les précédents de ce Brexit, il n’y en a jamais eu, aucun pays qui a adhéré à L’U.E ne l’a jamais quittée depuis. Le cas du Groenland qui a obtenu un statut d’autonomie en 1975 en votant pour sortir de la Communauté économique européenne en 1982 étant différent. Ce retrait a été ratifié en 1985, et il est dorénavant un territoire d’outre-mer associé à l’UE. Actuellement, l’U.E presse les Britanniques à finaliser les procédures de sortie. Pour que le Royaume-Uni quitte officiellement l’U.E, il doit formellement annoncer ses intentions lors d’un Conseil européen, comme décrit dans l’article 50 du traité de Lisbonne. La question qui se pose maintenant concerne l’avenir même de l’Europe qui vient de perdre la deuxième économie la plus forte de la communauté. De son côté, le Royaume-Uni se déleste d’une institution malade et incurable. Mais d’un autre, c’était le pays le plus influent pour servir de rempart contre la fédéralisation de l’UE voulue par Berlin, Paris et Bruxelles qui auront donc moins de contraintes à l’imposer. L’UE doit revoir sa politique, en analysant sa manière de fonctionner. Idem pour les Britanniques qui doivent repenser eux aussi à leur politique après cette émancipation. L’Ecosse a d’ailleurs déjà évoqué l’idée d’un deuxième référendum pour l’indépendance, voyant son avenir dans l’Union Européenne. Mais pour l’heure, les Britanniques ont montré une fois de plus leur bravoure ne tolérant aucune soumission. Il aurait été difficile de penser que le melting-pot européen puisse dicter sa conduite à l’une des plus grandes puissances mondiales. Plusieurs pays seraient déjà sur la même voie que la Grande-Bretagne à l’instar de l’Italie ou encore de l’Espagne.

Au-delà des affaires de l’Europe, c’est aussi tout le système de la mondialisation qui vient d’être remis en cause. Car en se séparant de la communauté européenne, sans s’effondrer pour autant, le pays de sa majesté vient peut-être de donner l’exemple que les pays émergents et pauvres attendaient. En effet, les contraintes de la communauté internationale restreignent les initiatives de plusieurs pays dans le monde dans leurs actions. A l’exemple de la Lybie du défunt Mouammar Kadhafi ou des autres pays ayant subi le printemps arabe, initié sans nul doute par la communauté internationale, l’occident. Des pays qui sont maintenant sens dessus dessous, font face à la guerre et à une pauvreté sans pareil. Après le printemps arabe est venu le tour des pays émergents comme les Brics. Mis à part l’Inde, allié des britanniques, le Brésil, la Russie, la Chine et Singapour subissent la volonté de cette communauté internationale. Le cas de Dilma Rousseff qui s’est tout d’un coup trouvé au cœur d’une affaire de corruption en est un bon exemple, ou encore les autorités de la Colombie qui se sont finalement alliées aux Farc. Le fait est que la communauté internationale domine complètement les pays émergents et en voie de développement et Madagascar n’y échappe pas. Une fois de plus, l’adhésion à la Cites servira d’exemple. Le fait est que le pays ne reçoit pas ou peu de financement international à cause des histoires de bois de rose et autres trafics de richesses naturelles. Alors que d’un autre côté, la même convention nous impute des restrictions qui, une fois levées, pourraient relancer l’économie malgache. La seule vente de stocks de bois de rose pourrait renflouer les caisses de l’Etat comme jamais. En somme, le Brexit devrait réveiller la conscience des pays comme Madagascar, car en réalité, la seule vraie indépendance pourra les aider à se développer. Ce sera sans aucun doute l’effet Brexit.

Ny Aina Rahaga

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