L’attaque s’est déroulée en plein après-midi puisqu’il n’était que 16h et demi dans la journée de mercredi dernier. Un fourgon de marque Jmc était la cible des malfaiteurs au nombre de quatre dont trois étaient venus en moto de marque Bws et le dernier à pied. L’attaque s’est passée près de la société Vatsy qui fabrique des chaussures et où il fallait rouler doucement à cause d’un casseur de vitesse, selon la déclaration du conducteur du véhicule. Ce dernier avait pour passager un ressortissant chinois qui avait en sa possession la belle somme de 24 millions d’ariary.

Ainsi, c’est au moment du ralentissement du fourgon que les bandits ont agi en le bloquant d’abord avec la moto. Puis, un premier malfaiteur a fait sortir le conducteur en l’obligeant à sortir l’argent. Et en deux temps trois mouvements, tout fut réglé mais ce n’était pas l’avis du fokonolona de la Commune d’Ambohibao, précisément du fokontany d’Antalamohatra.

Sûrs de leur coup
Effectivement, le fokonolona a poursuivi le bandit parti à pied et ce dernier fut rattrapé non loin de l’endroit où l’acte s’est passé. Dans son sac, on a trouvé un pistolet automatique colt calibre 7,65mm avec un chargeur de six balles. Par contre, ceux qui étaient à bord de moto, ont pris la route de Soavimasoandro et apparemment, ces derniers détenaient le butin. En menant l’enquête sur le lieu de l’attaque, les gendarmes de la Brigade de Talatamaty ont remarqué qu’en réalité, il n’y avait pas du tout de casseur de vitesse comme le conducteur du fourgon l’a confirmé. Du coup, ce dernier fait l’objet d’enquête plus approfondie.
En tout cas, le fait que les bandits n’ont pas attendu la nuit pour commettre leur forfait, ne peut vouloir dire qu’ils étaient complètement sûrs de leur coup. D’ailleurs, l’un des leurs a pensé qu’il pouvait déambuler tranquillement dans les rues d’Ambohibao après l’action. Mais comme on l’a spécifié plus haut, c’était sans compter sur la réelle volonté du fokonolona, c’est-à-dire, du petit peuple, d’en finir avec l’insécurité.

J.L.R