« Arendrina taratasy », « Jiro kapoaka », pétards,…, bref les ingrédients devant marquer la fête nationale étaient absents cette année. A une époque, les enfants n’attendaient que l’arrivée du 1er juin pour pouvoir allumer les pétards et jouer avec les bougies, ce qui ne fut plus le cas aujourd’hui. Et avant la célébration de la fête de l’indépendance, les rues de la Capitale semblent vides et silencieux, et ce malgré l’existence de diverses animations dans l’Avenue de l’indépendance. « Normalement, la soirée devrait être animée, pleine de joie et surtout avec beaucoup de feux d’artifice, et on a eu droit cette année à une séance de 40 minutes », a souligné un père de famille venu avec femme et enfants. D’une autre manière, le peur de l’insécurité figure parmi les raisons qui ont poussé certaines personnes à rester chez elles. Par contre, le nombre de forces de l’ordre éparpillées partout dans la Capitale a doublé mais malgré cela, beaucoup de délinquants réussissaient toujours leurs mauvais coups. Ceux qui restaient à la maison avaient finalement de la chance puisqu’ils ont échappé belle à l’accident qui s’est produit durant le podium à Mahamasina vers 19h. Par ailleurs, comme la fête rime aussi à la gastronomie, le côté culinaire n’a pas réellement changé.

T.A.