Condamnation de la communauté internationale
La communauté internationale a réagi, hier, concernant l’attentat à la grenade survenu pendant le spectacle gratuit à Mahamasina. Le corps diplomatique représenté par l’ambassadeur du Maroc, l’Union européenne, les Nations Unies, l’Union africaine, la commission de l’Océan Indien, l’organisation internationale de la francophonie, la Sadc, la Chine, l’Indonésie,…,tout le monde condamne cet acte terroriste visant à tuer des civils innocents. Cette situation préoccupe la communauté internationale surtout en cette période où la Grande île se prépare à accueillir des dizaines de chefs de d’Etat pour le 16è sommet de la francophonie. Ceux qui étaient à l’origine de cet attentat ont pu prouver que l’Etat malgache n’est pas en mesure d’assurer la sécurité pendant un grand événement. La représentante résidente du PNUD a, pourtant, rassuré l’opinion publique que cela ne va pas compromettre l’image de Madagascar auprès des Nations unies. Pour elle, l’attentat touche presque tous les pays et que la solution c’est de tout faire pour éviter la répétition de ce genre d’incident. Cette réaction de la communauté internationale démontre à quel point, la situation à Madagascar la préoccupe. Censée être l’un des plus les plus paisibles au monde, la Grande île connait actuellement le terrorisme qui serait lié non pas au djihadisme, mais plutôt à l’extrémisme politique. Bien que Madagascar n’ait quasiment pas d’expérience dans la lutte antiterroriste, aucune collaboration concernant l’envoi d’experts étrangers pour aider les enquêteurs malgaches à retracer la piste des terroristes n’a officiellement été avancée jusqu’à hier. En effet, aucun groupement n’a osé revendiquer être l’auteur du jet de grenade dans la foule.
Récupération politique
L’attentat de Mahamasina risque de devenir un objet de récupération politique de la part de ceux qui n’ont pas eu le temps de venir soutenir les victimes dès les premières heures après l’attaque. Dirigeants et opposition s’entraccusent indirectement pour attaquer leurs ennemis politiques. Dans la réalité, seuls le chef de l’Etat, Hery Rajaonarimampianina, et le Premier ministre Solonandrasana Olivier accompagnés de quelques membres du Gouvernement ont eu la volonté de venir au chevet des malades et présenter leurs condoléances auprès des familles de ceux qui ont été tués. Les autres responsables tels que les membres du Sénat, certains députés, ainsi que la maire de la capitale escortée de son époux et les ténors du parti Tiako i Madagasikara ne sont venus à l’hôpital que dans la matinée d’hier. Ils ont oublié que c’était durant la nuit du dimanche que les victimes avaient le plus besoin d’encouragement et d’aide venant des responsables.
L’opposition est sur la défensive face à la déclaration du président de la République qui a qualifié ceux ayant une différence « de point de vue » au régime d’être l’auteur de l’attentat. Guy Rivo Randrianarisoa, porte- parole du Tim, s’est défendu en précisant qu’il est trop facile d’accuser l’opposition. Même idée pour l’ancien Premier ministre de la transition, Omer Beriziky qui a déclaré n’être convaincu que cette cruauté est le résultat d’une simple différence de point de vue. Les membres du Mapar, quant à eux, ont promis de payer toutes les dépenses de soins des malades, une initiative qui a déjà été devancée par le Gouvernement.
Dominique Val
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