Il faut savoir que l’alimentation est primordiale pour un pays, que ce soit au niveau économique mais également social. La préservation de la sécurité alimentaire de la population représente donc un enjeu majeur. C’est pour cela qu’elle a figuré  parmi les objectifs de Programme 2013-2016, face à l’invasion acridienne ayant  sévi à Madagascar. Selon les résultats obtenus, il n’y a plus rien à craindre. Cependant,  une stratégie de lutte préventive contre ce fléau s’impose toujours. L’atelier de fin de Programme triennal, mené conjointement par la FAO et le ministère auprès de la présidence en charge de l’Agriculture et l’élevage (MPAE), avait un double enjeu. Il a fallu effectuer un bilan du Programme triennal, discuter de l’après programme et mettre en place une stratégie de lutte préventive. L’objectif principal de programme est de préserver la sécurité alimentaire de la population malagasy qui, d’après la FAO, a été une réussite. L’organisation a même ajouté qu’ « il a de plus permis de renforcer les compétences nationales dans tous les aspects de la gestion antiacridienne et de doter l’entité nationale en charge de la lutte antiacridienne de tout l’équipement nécessaire ainsi que d’intrants et d’infrastructures.» Pour pouvoir préserver cette situation, encore précaire, il faudra mettre en œuvre une stratégie de lutte préventive. Cela aura pour but d’assurer un suivi attentif des populations acridiennes et de leur habitat, ainsi que de traiter rapidement toute poche de pullulation. Pour ce faire, deux documents sont déjà disponibles à savoir le plan de prévention du risque acridien et une étude intitulée « Diagnostic de la capacité nationale dans la lutte antiacridienne, réformes et stratégie de mise en œuvre de la restructuration ».

Recueillis par S.K.