La gestion communautaire des forêts (Cfm) est une approche de plus en plus populaire pour la conservation des forêts dans le monde entier, en raison de la participation de la communauté locale. Les avantages de la foresterie communautaire sont bien connus. Une étude 2014 par le World Resources Institute, a montré que les taux de déforestation étaient de 11 fois plus faibles que dans les forêts gérées par les communautés locales.

Compte tenu de ses succès et de la hausse des paiements pour les régimes de services écosystémiques, en particulier ceux mis en œuvre sous Redd + programme de l’Onu, qui a été consacré par l’accord climatique de Paris comme un article autonome, Cfm est susceptible de continuer à être une importante stratégie de conservation. Il est donc intéressant de se demander : Est-ce que les avantages de Cfm étant partagés à parts égales par les communautés forestières locales, ce qui en fait une solution réellement durable ?

Les études de Dr. Ranaivo Rasolofoson à l’Université de Copenhague et de l’Université de Bangor se sont concentrées sur les initiatives de Cfm à Madagascar. Ils ont constaté que, bien que Cfm a des effets positifs sur le niveau de vie des ménages à travers Madagascar, certains ménages bénéficieront plus que d’autres. La Grande île a plus de deux décennies d’expérience en la gestion communautaire des forêts.

« La gestion communautaire des forêts pourrait engendrer des impacts positifs et négatifs sur le niveau de vie des ménages », écrivent les chercheurs dans Conservation Letters. « Les impacts négatifs pourraient être la restrictions sur l’utilisation des ressources forestières ou les coûts de la gestion forestière. Les impacts positifs pourraient résulter d’une meilleure gestion des forêts, ce qui pourrait améliorer les moyens de subsistance et la productivité des forêts et des écosystèmes. La communauté Cfm peut également bénéficier de l’écotourisme. Les partenaires techniques et financiers peuvent les accompagner dans cette démarche. Les nouvelles aires protégées qui sont gérées généralement par la communauté locale ont reçu 10,5 millions de dollars de l’aide extérieure en 2011 », note les chercheurs.

Les chercheurs ont constaté que les effets positifs de Cfm sont loin d’être uniformément répartie. « Pour les ménages qui vivent plus près de forêts ou avec plus d’éducation, nous avons détecté des impacts positifs de CFM », affirment Rasolofoson et l’équipe de chercheurs dans l’étude. « Pour les ménages qui vivent loin de forêts ou avec moins d’éducation, nous avons estimé les impacts négatifs », conclut ces instigateurs.

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