Le groupe en ruine Tiko qui n’arrive plus à démarrer ses activités, s’amuse à jouer et à créer des troubles afin de semer la pagaille à Madagascar. Avant-hier, les porte-parole de cette entreprise fantôme ont déclaré avoir octroyé le terrain d’Andohatapenaka à la commune urbaine d’Antananarivo (Cua). Pourtant, il a déjà été déclaré en Conseil des ministres que ce terrain appartient à l’Etat. Des bras de fer entre le Tiko appuyé par la Cua et le ministère d’Etat chargé de l’Aménagement des territoires ont déjà éclaté à maintes reprises, mais la société de Marc Ravalomanana n’a pas pu récupérer le terrain qu’il aurait acquis pour le prix d’une dinde lorsque ce dernier était encore au pouvoir. D’un autre côté, l’accord entre le Tiko et la Cua s’avère être une déclaration de guerre contre la population de la capitale. En effet, les responsables au sein de la municipalité vont ramasser toutes les voitures des habitants pour les jeter comme des ordures sur le terrain d’Andohatapenaka. L’objectif est double : d’abord dégager les parkings de la capitale afin de pouvoir facilement les vendre auprès de la société Easy Park, ensuite occuper le terrain d’Andohatapenaka pour que l’Etat ne puisse rien y construire.

Les multiples gabegies et abus de pouvoirs du staff exécutif au sein de la Cua agacent tout le monde, notamment les conseillers municipaux, les agents de la commune, la population ainsi que les dirigeants étatiques. Depuis sa prise de fonction, le maire et son équipe ne font que semer des troubles dans la ville en provoquant les petits marchands à la sauvette, les vendeurs d’habillements auprès d’un centre commercial à Behoririka, les automobilistes, ainsi que plusieurs ministères. Or, la capitale demeure dans l’insécurité, la saleté, ainsi que les gabegies de toutes sortes.

Chose curieuse lors des conférences de presse ou des descentes sur terrain : les journalistes ne savent plus distinguer les responsables du Tiko, de la Cua, ainsi que ceux du Tim parce que plusieurs personnalités sont à la fois dans ces trois entités.

Dom