Lors de la célébration de la fête nationale américaine qui s’est tenue hier au domicile de l’ambassadeur américain Robert Yamate, ce dernier n’a pas manqué de se prononcer sur les derniers points chauds du pays. En premier, il n’a pas manqué de souligner le fait que l’insécurité commence à se généraliser et se répand partout. En effet, ces derniers temps, les Malgaches ont été confrontés à des cas jamais vu dans l’histoire du pays. Le cas des attaques survenues à Beroroha a notamment été évoqué sans oublier la tragédie qui s’est produite à Mahamasina lors de la célébration de la fête nationale malgache. Des événements qui ont fait plusieurs morts en quelques jours seulement. Ainsi, l’incapacité de l’Etat à assurer la sécurité de ses citoyens a été pointée du doigt par le représentant de la première puissance mondiale à Madagascar. Pour ainsi dire, l’Etat devrait fournir deux fois plus d’effort dans ce domaine selon toujours l’ambassadeur. Mis à part cela, il a aussi parlé du problème de la démocratie à Madagascar. Selon ce dernier, le pays a encore énormément de chemin à faire pour réellement instauré la vrai démocratie dans le pays. Plusieurs facteurs sont à revoir pour réellement espérer que Madagascar soit considéré comme un pays démocratique comme on voudrait le faire croire. En relation avec cela, l’un des points sensibles évoqué par l’ambassadeur des Etats-Unis concerne le problème du nouveau code de communication que le régime a voulu faire passer contre vents et marées. Code dont la discussion a finalement été repoussée par la Chambre basse du parlement. Par rapport à cela, Sem Robert Yamate a appelé les acteurs au dialogue qui devra se faire dans le respect de la loi et dans le respect mutuel. Ainsi, l’Etat est encouragé à adopter une approche plus conciliante face aux gens de la presse. Il est à rappeler qu’au départ, le code de la communication a été élaboré avec des représentants de la presse malgache, des organisations de la société civile mais aussi avec le système des Nations Unies à Madagascar. Concertation autour de laquelle  a résulté un code qui avait déjà mis tous les acteurs d’accord. Mais malheureusement modifié unilatéralement par l’Etat au dernier moment. D’ores et déjà, il apparait difficile d’envisager un second dialogue avec les tenants du pouvoir. A travers tout cela, l’ambassadeur des Etats-Unis a mis en exergue les manquements indéniables de l’Etat et des dirigeants à leur devoir.

Ny Aina Rahaga