Avec l’avancée de la technologie, la mise en service des différentes sources de champs électromagnétiques pour répondre aux besoins des communautés urbaines et rurales dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (Tic) a progressé très rapidement ces dernières années. L’ouverture à la concurrence, à la croissance du trafic, aux exigences en matière de qualité de service, à la couverture du réseau et à la mise en service des technologies nouvelles sont le résultat de ce « boom » des communications. En conséquence, le public s’inquiète des risques possibles pour la santé humaine de l’exposition prolongée à des signaux radioélectriques produits par des installations de communication. « Un grand nombre d’études ont été menées au cours des deux dernières décennies pour déterminer si les téléphones portables et les pylônes représentent un risque potentiel pour la santé. A ce jour, il n’a jamais été établi que les champs magnétiques des pylônes puissent être à l’origine d’un effet nocif pour la santé. Du fait que de nombreux cancers ne peuvent être décelés que de nombreuses années après les interactions qui ont conduit à la tumeur, et que les téléphones mobiles étaient peu utilisés avant le début des années 1990, à l’heure actuelle, les études épidémiologiques ne sont en mesure d’évaluer que les cancers qui apparaissent dans un laps de temps plus court. Cependant, les résultats des études portant sur des animaux montrent invariablement qu’il n’y a aucune augmentation du risque de cancer du fait d’une exposition prolongée aux champs magnétique », explique Ndiate Charlotte, représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé à Madagascar lors d’une conférence de presse hier. « Par mesure de précaution cependant, l’installation des pylônes proche des écoles et des hôpitaux sont interdits. Avant l’installation des pylônes, la population est toujours avisée à travers une affiche au niveau des fokontany. Le comité national reçoit et traite aussi toutes les doléances liées à la présence de ces pylônes », explique Jean Jacques Alphonse Rakotoniaina, directeur des opérations du ministère Mptdn. « Le champ magnétique est moindre si l’opérateur téléphonique place et multiplie les relais ou antennes », explique Jean Jacques Massima-Landji, représentant de l’Union Internationale des Télécoms pour l’Afrique centrale & Madagascar. « Il est donc préférable d’avoir plus de relais », conclut-il.

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